Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

LOUISE ATTAQUE pdf print E-mail
Ecrit par Pierre Derensy  
samedi, 31 décembre 2005
 

LOUISE ATTAQUE DU TAC AU TAC

Il est temps d’aller prier pour votre salue car Louise est revenue ! Avec son « A Plus Tard Crocodile» n’est pas né celui qui ira lui croquer une de ses belles guibolles qui font la fierté des amoureux de la bonne chanson est des grands albums made in France. Plus gracieuse qu’avant, ces quelques années passées loin de nos cœurs l’ont rendue encore plus insouciante. Débarrassée du poids des ans et des succès radiophonique, c’est nue et sensuelle qu’elle folâtre dans nos têtes.

Cet album a la couleur du voyage, qu’avez vous appris lors de vos différents périples en Russie ou en Amérique du sud ?

Louise Attaque : «A boire plus de vodka et bien prononcer  "Brasil, Brasil" tout en bougeant le bassin. On a aussi partagé les concerts avec un public chaque jour différent mais qui cherchait la même chose : l' échange, l' émotion.»

Quel est votre meilleur souvenir sur ces 3 mois ?

Louise Attaque : «Beaucoup d' images restent, avec peut-être un avantage pour l' Inde, si différente de l' Europe. En particulier, on a croisé deux éléphants en plein Bombay à deux heures du matin. Ca fait son petit effet, croyez moi (rire).»

Vous aimez passer du chaud au froid dans votre musique  (de l’électrique à l’acoustique) comme lors de ce périple sur les 3 continents, comment s’est fait le choix des pays visités ?

Louise Attaque : «Nous voulions jouer dans des pays dans lesquels nous n' étions jamais allés. Notre manager a pris contact avec l' Alliance Française qui nous a proposé ces pays.»

La fraîcheur de la musique (bcp moins commercialisé et plus naturelle) dans ces contrées vous a t’elle fait du bien ?

Louise Attaque : « Je ne sais pas si je partage ce point de vue : en Russie, en Amérique Latine et en Inde, ils ont aussi beaucoup de soupe. Ce qui nous a fait du bien, c' est surtout de rejouer ensemble après des années, dans ce contexte de découverte et d' aventure.»

Que s’est il passé avec Dema le chanteur que vous aviez invité lors de votre passage en Bielorussie ?

Louise Attaque : « Quelques étudiants biélorusses de Minsk nous attendaient pour échanger, discuter de leur situation politique : ce pays bout à l' intérieur et nous avons eu plus d' échanges intellectuels avec eux en une nuit qu' en France en un an. A cette occasion, nous avons rencontré Dima, artiste biélorusse, qui nous a proposé de reprendre une chanson avec lui lors de notre concert, laquelle chanson fait figure de chant démocratique dans ce pays. Nous l' avons jouée et nous avons invité Dima à venir en France prochainement pour un concert radio. »

Avez vous pris conscience  d’avoir la chance de vivre dans un pays démocratique ?

Louise Attaque : « On en avait déjà conscience, on a déjà visité des dictatures. Mais il est vrai qu' à chaque fois c' est édifiant.»

Sentiez vous le besoin de vous retrouver après vos projets Ali Dragon et Tarmac ?

Louise Attaque : « Nous voulions de toutes façons sortir de cette "pause" dans laquelle se trouvait Louise, quitte à arrêter définitivement si nous nous n' arrivions plus à créer ensemble. Ce qui n' excluait pas l' envie d' essayer et la curiosité.»

Est ce que ces 4 ans et vos recherches parallèles ont fourni le son différent du nouvel album ?

Louise Attaque : « Ils y ont contribué. D' une façon générale, l' expérience accumulée individuellement  durant ces 4 années  a aidé chacun à mieux se connaître et mieux savoir quoi proposer aux autres.»

Qu’attendiez vous de votre séjour dans la Drôme quand vous avez décidé de tenter à nouveau le coup  ensemble ?

Louise Attaque : « Rien. Une réponse, simplement : oui ou non ?»

Les chansons de votre albums sont souvent de grands questionnements, avez vous trouver les réponses ?

Louise Attaque : « Bien sûr, mais on les garde pour nous.»

Vous agrémentez vos chansons d’introductions très brèves, pourquoi ne pas les inclure à vos titres mais bien en faire des chansons?

Louise Attaque : « Ca nous plaît comme ça : différents formats, différentes longueurs, différentes émotions.»

« Oui, Non » et sa suite sont de vrais petits rappels de ce qu’étaient votre groupe à vos débuts ?

Louise Attaque : « Disons qu' on est toujours ça aussi.»

Le fait d’électrifier la guitare, de laisser une marge énorme au violon, vous a obligé à chanter autrement ?

Louise Attaque : « Gaëtan chante différemment parce qu' il a eu envie d' aller dans cette direction avec sa voix, en même temps que chacun a proposé aussi d' autres directions pour son propre instrument. On a vécu cette nouvelle direction, ce nouveau son, dès la Drôme, et Mark Plati, la personne qui a produit l' album avec nous, nous a beaucoup aidés à maintenir ce cap.»

Après « See You later Alligator » la piste 14, vous semblez offrir encore un nouveau visage jusqu’à « Ca m’aurait Plu » ?

Louise Attaque : « Oui, cet album est plus libéré que les précédents, il supporte donc facilement nos différentes facettes.»

Louise Attaque est il encore un groupe démocratique ou avez vous pensé  par les expériences  passée que ce système était obsolète ?

Louise Attaque : «Nous avons toujours cherché à faire mieux que la démocratie, et en général nous y sommes arrivés. C' est toujours le cas.»

Vous êtes partis enregistrer une partie du disque à New York, c’était un fantasme ou un réel besoin d’aller puiser des influences dans un endroit ou Louise Attaque ne signifie pas grand chose ?

Louise Attaque : « Surtout une envie forte de retrouver cette ville dans laquelle nous nous sentons bien, et puis c' est aussi la ville où vit Mark Plati.»

« Comme on a dit » était-il le disque d’un groupe malade de sa notoriété ?

Louise Attaque : « Quand même pas ! On aime toujours ce disque et ses chansons, même s' il est vrai que c' est aussi un disque en réaction à une situation que nous avions du mal à maîtriser. Ca a été aussi pour nous l' occasion d' affirmer une autre facette, celle du rock, et c' était sans doute nécessaire pour nous à ce moment.»

Etes vous conscient que votre public ne retrouvera pas « sa Louise » comme il l’avait connu, cela vous fait il peur ?

Louise Attaque : « Non, le public ne nous appartient pas. Nous sommes heureux de lui proposer cette Louise nouvelle, mais il fait ce qu' il veut.»

Que pensez vous de l’acte de courage de Sean Penn lors des désastres qu’à engendré Katerina et de son engagement face à Bush ?

Louise Attaque : « Vive Sean Penn !»

Vous offrez un film sur votre périple avec quelques moments cocasses, notamment lorsque vous faites chanter « Je t’emmène au vent » à un garçon plus habitué apparemment à Céline Dion ?

Louise Attaque : « Le film propose des moments de tournée, dont celui-là : on avait envie de faire une blague à notre petit starac, mais juste pour rigoler. Il s' en est d' ailleurs bien sorti, quoique surpris.»

L’oxygène a inhaler en bouteille avant un concert c’est maintenant monnaie courante dans le groupe plutôt qu’un bon verre de vin ?

Louise Attaque : « Ah non alors ! On a introduit la vodka depuis, mais il est hors de question de toucher au vin, vous m' entendez, hors de question!»

Pierre DERENSY