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APHASIA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 29 décembre 2005
 

Fact & Fiction
(DRT Entertainment – Pinacle – PIAS – 2005) 
Durée 38’28 – 11 Titres

http://www.aphasiaonline.com
http://www.active-entertainment.fr 
http://www.drt-entertaunment.com     

Si la Californie est un des plus gros états producteurs de groupes de rock et plus particulièrement de punk rock à tendance mélodique et ce n’est pas avec l’arrivée d’Aphasia qu’elle risque de se voir délestée de ce titre ! Créé à la fin des années 90 après quelques belles jams partagées entre Jeff Harber (chant) et Jayce Basques (basse) sur des morceaux de Lynyrd Skynyrd ou Green Day, le groupe a très vite été pris d’une irrésistible envie de composer ses propres morceaux dans lesquels il laisse plus ou moins transparaître des influences puisées chez Foo Fighters, Deftones, Incubus ou Blindside. A l’heure d’enregistrer son premier album, le duo fondateur rejoint par Will Peng (batterie) et Aaron Prim (guitares) s’est adressé à Chris Brown de Trapt pour produire les onze titres qui constituent une première galette qui ratisse très large pour mieux séduire.

Bien entendu, il y a les mélodies immédiates, une grosse énergie qui fait plaisir à voir, un son direct et sans concession … Mais ce qui frappe le plus lors de la première écoute, c’est cette forte inclinaison vers une musique qui rappelle autant le hard FM des eighties qu’un post punk qui flirterait avec une pop mi-ange mi-démon. Capable de monter les voyants dans le rouge, Aphasia travaille surtout ses morceaux dans le sens du poil pour s’attirer les faveurs des masses estudiantines sans trop risquer les foudres des purs et durs qui conviendront sans le moindre souci qu’il y a quand même matière à se secouer les cervicales entre deux breaks doucereux qui traînent sur des titres comme « Compromise » ou « House Of Cards ». Parti à la conquête du Saint Graal avec un premier single plutôt bien choisi, le très punchy « Flatline », Aphasia laisse clairement entendre qu’il est capable de rivaliser avec les grosses machines de la pop mais aussi avec les jeunes loups aux dents longues qui s’immiscent lentement mais sûrement sur les radios à coloration rock. C’est avec ce genre de morceaux que des groupes comme Bon Jovi, Cinderella ou Poison ont connu leurs grandes heures de gloire, reste maintenant à espérer qu’Aphasia sache garder la tête froide pour tirer son épingle du jeu et ne pas brûler comme un feu de paille. On aimerait autant pour eux que pour leur public qu’ils s’en sortent !