Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

RUE D'LA GOUAILLE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 24 décembre 2005
 

Fête foraine
(Les 3 Ac - Productions Spéciales - 2005) 
Durée 45'00 - 12 Titres

http://www.ruedlagouaille.com   

Marchand d'acoustique depuis une dizaine d'années, Rue D'la Gouaille est un de ces groupes cosmopolites qui n'ont pas de genre particulier mais tout simplement un son ! Né dans la rue comme beaucoup d'autres avant lui, le trio arpentera un temps Quimper avant de s'essayer aux arrières-salles de bars et d'évoluer en s'adjoignant un batteur. Enchaînant les dates à une allure soutenue, Rue D'la Gouaille enregistre un premier album, monte d'un échelon et commence à se produire dans de vraies salles de concerts et dans des festivals. Celtique à ses débuts, la musique de Haddog (guitares et chant), Morvan (contrebasse) et des deux nouveaux arrivants, Karine (accordéon) et Karim (batterie) vire peu à peu vers la chanson française teintée de rock et s'ouvre ingénieusement aux sonorités slaves au fil de trois albums qui n'en finissent plus de les porter vers le haut. Fin 2005 arrive " Fête Foraine ", le quatrième pamphlet des va-nu-pieds au grand cœur …

Rue D'la Gouaille, c'est la rencontre d'un verbe à fleur de lèvres et d'une plume à fleur de peau ! Une attirance évidente entre les paroles et les musiques qui conduit chaque chanson à devenir un véritable plaidoyer pour l'être humain quel qu'il soit, le jeune, le vieux, le laid, le beau … L'Homme avec un grand H est au centre d'un nouvel opus enthousiaste où l'on s'amuse d'un " Pupazzi de pacotille " fort bien envoyé mais aussi de quelques chansons marquées d'une infinie tendresse et d'un charme ravageur. On traverse les baraques et on croise " Irma ", " Les bonimenteurs " ou " Les joyeux drilles ", on s'émeut de l'affection mise dans " K O ", on s'attache à un lumineux " J'arrête j'vais être grossier ", on vibre au rythme de l'instrumental " Zicazou ", on finit de succomber avec l'hommage fait à Brassens avec la reprise très personnelle de " Celui qui a mal tourné " … Jamais Rue D'la Gouaille ne s'égare sur un ouvrage qui est à des lieues du " Celtic Pogo " de 1997 mais qui a su garder intacte la petite flamme qui réchauffait les cœurs et les mains quand Haddog et consorts battaient le pavé quimpérois à la fin du siècle dernier. L'album ensorceleur d'un groupe intègre !