mardi, 29 novembre 2005
F.S
(Autoproduction - 2005)
Durée 21'08 - 6 Titres
http://www.monalisawebsite.com
 Visitant les salles entre Marseille et Montpellier depuis maintenant trois ans, Monalisa est un quartet des Bouches du Rhône qui ne se prend pas pour la Joconde et qui concentre son travail sur une musique où se rencontrent pop, grunge et metal. Après une première démo diffusée sur les ondes jusqu'en Belgique, Sam (guitare et chant), Greg (lead guitare), Fred (basse) et Mickey (batterie) ont croisé Georges Laterade qui leur a proposé une collaboration pour l'enregistrement de ce maxi sur lequel le groupe compte énormément pour parfaire sa percée en direction des radios, des labels mais aussi et surtout des organisateurs de concerts … Si l'idée de départ est bien définie, reste maintenant à la développer derrière les micros !
Armé de deux guitaristes qui se complètent assez bien, le premier imposant un rythme d'enfer avec une main droite de tueur, le second brillant dans les descentes de manche avec une main gauche digne des guitar heroes des eighties/nineties, Monalisa se fait remarquer très rapidement … Ca commence donc plutôt bien, même si le rock de ces Méditerranéens n'a pas inventé grand chose et a surtout emprunté son style à Nirvana dont on les soupçonne d'être fans et à Guns & Roses dont certains relents sont assez flagrants. Virant au punk sur ses titres les plus anciens, Monalisa compense ses excès de jeunesse par une application stricte des leçons prises auprès de ses idoles et se contente de faire du rock sans se prendre la tête. Si la mise en avant des mélodies contraste avec une voix de fou furieux sur certains morceaux, ce n'est que pour mieux faire ressortir l'ambivalence d'un groupe qui a encore quelques progrès à faire au niveau de la teneur de ses sons et de la manière de les mettre en boite mais qui, côté énergie, n'a rien à apprendre de quiconque. Un petit coup de speed avec " Ultraviolence ", une décharge d'adrénaline sur " Spy This Game ", quatre titres bien calibrés pour faire prendre la sauce et le tour est joué, Monalisa se retrouve avec une rondelle assez large capable de séduire ceux pour qui un mastering de folie n'est pas un argument indispensable pour juger de la qualité d'un premier ouvrage mais qui s'attardent plus sur le fond que sur la forme pour faire des choix. Reste maintenant à frapper à la bonne porte …
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