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DOUG JAY & THE BLUE JAYS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 21 novembre 2005
 

Jackpot !
(Crosscut Records – Mosaic Music Distribution – 2005) 
Durée 53’53 – 14 Titres 

http://www.dougjay.com 
http://www.crosscut.de 

Globe-trotter du blues, Doug Jay est né en 1953 à Pensacola, Floride, et a suivi ses parents au cours de leurs multiples déménagements avant de se fixer durablement dans les environs de Washington … Marqué par les prouesses de l’harmoniciste Little Walter, il commencera rapidement à pratiquer l’instrument avant d’entamer une carrière professionnelle au début des seventies, rejoignant les Allstars From Charlottesville en 1976 puis le groupe de Bob Margolin où il officiera une paire d’années. Il tournera ensuite avec une formation autrichienne, Mojo Blues Band, avant de se consacrer à une carrière solo. Accompagné de Christoph Reiter à la guitare, Jasper Mortie à la basse et André Werkmeister à la batterie, Doug Jay nous prescrit un nouvel opus où il invite Chris Rannenberg aux ivoires, ‘Sax’ Gordon Beadle et Thomas Feldmann aux saxophones ténor et baryton et Roel Spanjers au piano et à l’orgue. On a connu pire !

Auteur, compositeur, harmoniciste et chanteur, Doug Jay n’est pas en manque d’inspiration quand il est question de créer une musique colorée et communicative. De shuffles impeccables en blues bien carrés, il nous propose une virée au milieu de ses nouveaux morceaux, leur adjoignant juste ce qu’il faut de reprises pour donner du corps à l’ouvrage. Deux morceaux d’Otis Spann, « It Must Have Been The Devil » et « Half Ain’t Been Told », un autre de Floyd Dixon, « When I Get Lucky », servent donc de repère au public au beau milieu de cette belle incursion au pays d’un Chicago blues qui sonne juste en s’appuyant sur des guitares incisives et sur le souffle chaud et expansif d’une pointure de l’harmonica. Bourrés de swing et de groove, de feeling et d’émotion, les « Jackpot ! », « I Jump », « Just Say So » et autres « Tumbleweed » évoquent autant les clubs chicagoans enfumés que les rent parties et séduiront immanquablement ceux qui roulent au jump et au fun à longueur d’année. Ajoutez-y la joie non feinte de retrouver le fabuleux Chris Rannenberg sur une bonne moitié des titres et vous comprendrez pourquoi l’ouvrage deviendra très vite une référence en matière de bon blues et de bonnes vibes. Une petite mise de départ s’impose pour espérer décrocher le gros lot mais le « Jackpot ! » est proportionnel à un investissement qui s’avère très rentable à court terme. On espère qu’une tournée en France suivra, histoire d’enfoncer encore un peu plus le clou …