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CHASIN’ CHARLEY’S GHOST pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 17 novembre 2005
 

You can’t get this stuff no more …
(Autoproduction – 2005) 
Durée 56’00 – 15 Titres 

http://www.chasincharleysghost.com

Créé en 2003 par l’Anglais Peter Robinson et le Français Regis Abbal, Chasin’ Charley’s Ghost est une de ces formations dont l’esprit à grandi avec le temps mais dont le cœur est resté dans les années 20, 30 et 40 … Rejoint en début d’année 2005 par l’Irlandais Andy Boal, le groupe a travaillé son répertoire, faisant fi des essais passés de chacun dans le punk-rock, le metal ou le R&B et se concentrant sur un vieux blues acoustique qui sent bon le delta, même si quelques incursions vers le Chicago blues ne sont pas à exclure. Récents finalistes du Tremplin Blues-sur-Seine, les trois guitaristes nous ont confiés en avant-première une version brute de décoffrage de leur premier album à paraître en janvier 2006. Autant dire que l’exclusivité est garantie …    

Des guitares, un banjo, une mandoline, un dobro, un harmonica, une suitcase drum, une lap steel guitar et deux voix bien distinctes, il n’aura pas fallu grand chose de plus à Chasin’ Charley’s Ghost pour faire transpirer l’émotion sur un album qui part de 1927 avec le « Backwater Blues » de Bessie Smith pour s’arrêter trente ans plus tard avec le « Big Boss Man » de Willie Dixon, s’offrant quand même quelques incartades modernes avec « Little Red Rooster » et « Bright Lights, Big City » du début des années 60 et avec un surprenant « Don’t Let Nobody Drag Your Spirit Down » d’Eric Bibb daté de 1997. Ambiance roots et sonorités colorées sont le lot commun de cette anthologie du blues acoustique interprétée à la perfection dans laquelle on retrouve les indispensables « Route 66 », « Everyday I Have The Blues », « Little Queen Of Spades » ou « Malted Milk » et qui ne souffre sur ce premier test print que d’un manque évident de mastering. Nul doute que Peter Robinson et son équipe de fantômes auront fait le nécessaire pour y remédier d’ici la mise sous presse de la rondelle définitive mais en attendant, on se garde les rough mix bien au chaud à côté de la platine et on en profite …