Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

BEECHER pdf print E-mail
Ecrit par Stephane Burgatt  
mardi, 18 octobre 2005
 

BEECHER

« La scène hardcore existe bel et bien à Manchester »

http://www.beecher-online.com/

Jeune groupe hardcore formé à Manchester, Beecher s’est fait remarquer avec son premier LP en 2003, « breaking the fourth wall ». La ola de la presse spécialisée leur a ouvert pas mal de portes, à commencer par les salles de concert dignes de ce nom. Et nous voici deux ans plus tard, à l’heure tant redoutée (juste par le groupe) du successeur à ce premier succès. Et ils peuvent dès à présent se détendre. Non content de bénéficier d’une production on ne peut plus propre, leur nouvel LP est une réussite sur tous les plans. « This elegy, his autopsy » a la férocité nécessaire pour vous faire perdre la raison. Après ce sans faute, il était grand temps de donner la parôle à Beecher. Là voici :

Vous venez de Manchester, qui est plus réputée pour sa scène pop : Oasis…
Oh oui, de bons groupes !

Mais, est-ce qu’il y a une scène et un engoument pour des groupes de musique « extrème » comme vous ?
La scène hardcore, metal, existe bel et bien à Manchester. Elle évolue, devient plus importante d’année en année. Les groupes qui sortent de là sont de très bonne facture qui plus est. C’est pour ça que le style gagne en popularité.
Mais pas qu’à Manchester d’ailleurs. La musique agressive devient de plus en plus populaire, c’est un fait. On vend nos albums dans le monde entier mais c’est quand même en Angleterre que l’on a le plus de succès.

Depuis combien de temps le style évolue à Manchester ?
Ca doit bien faire huit ans qu’il y a une véritable existence du style et une scène pour lui. Au départ ça venait pas mal des restes du punk. On n’avait pas beaucoup de scènes mais beaucoup de groupes quand j’ai commencé. Ca a été la même chose sur Paris. Et les choses vont de mieux en mieux.

Ca a quand même du être difficile d’imposer ce style j’imagine ?
Oui, ça a été très dur en effet. On n’a pas pu imposer notre style assez facilement. D’autant plus qu’on ne se case dans aucun style bien défini. On ne peut pas dire que l’on fait srtictement du metal, du hardcore ou du grind. Toutes ces influences, on les croise. Et maintenant, la reconnaissance va crescendo, j’en suis heureux.

Après un premier maxi, vous partez enregistrer votre premier album à Boston alors que vous avez de très bons studios sur place. Pourquoi ?
Nous avons d’excellents studios c’est vrai. Mais nous voulions LE producteur qui nous comprendrait complètement, serait sur la même longueur d’ondes que nous et ne trahirait pas notre musique. Et ce monsieur était là bas. De plus, d’un point de vue économique, l’enregistrement aux states était bien plus avantageux qu’en Angleterre. C’était de l’ordre du simple au double !

Et pour ce nouvel album, où avez-vous voyagé ?
On est retourné à Boston, avec la même équipe, le même producteur mais dans un autre studio. On a trouvé le bon feeling avec lui, c’est un ami pour nous.

Dans quelles conditions financières avez-vous enregistré ?
On n’avait pas énormément d’argent mais suffisamment pour faire ce que nous voulions. C’est la première fois qu’une maison de disque nous donnait un budget pour enregistré, que nous n’avions rien à sortir de notre poche. On a donc passé 7 mois à préparer « This elegy, his autopsy ».
On avait donc plus d’argent, plus de temps à passer au studio à travailler et développer nos idées et faire les choses correctement.

Vous êtes restés combien de temps en studio ?
Trois semaines…

C’est quand même peu.
Oui. Mais nous étions plus que prêts à rentrer en studio, tout était écrit, plannifié, répété pour ne pas perdre de temps sur des choses inutiles là bas. Les sesions se passent bien mieux ainsi ensuite.

Propos recueillis par Stef Burgatt- Septembre 2005