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COUGARS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 14 octobre 2005
 

Pillow Talk
(Go Kart Records - Socadisc - 2005) 
Durée 44'18 - 10 Titres

http://www.gokartrecords.de
http://www.socadisc.com  

Décrit par la presse américaine comme l'un des cent groupes qu'il fallait connaître en 2004, Cougars est un de ces combos qui naviguent entre alternatif, punk et rock et qui mettent dans leur musique tout ce qui leur passe entre les mains. Révélé en 2003 avec " Nice, Nice ", un premier album boulet de canon, le groupe du chanteur Matthew Irie revient avec ses deux guitaristes, Brett Meingasner et John McClurg, Brian Wnukowski à la batterie, Brian Bienias à la basse, Sam Ambrosini aux synthés, Jeff Vidmont au saxophone et Mark Beening à la trompette. De là à croire que Cougars va donner dans le ska-punk déjanté, il n'y a qu'un pas qu'il vaut mieux éviter de franchir puisque " Pillow Talk ", le deuxième opus des hommes de Chicago, ressemble à tout … sauf à du ska !

Energique et débridée, la musique de ces frappadingues s'apparente à un jeu de massacre où la moindre once de structure musicale serait passée à la moulinette, où la moindre harmonie se verrait pulvérisée tout en conservant un certain équilibre global puisque c'est quand même le grand Steve Albini (Nirvana, Pixies …) qui s'est collé aux manettes. Déjanté et contagieux, l'album dérape aussi bien dans le speed qu'il s'égare dans le soft, Cougars se permettant de mettre bout à bout un " Diagnosis : Snare Side Hearing Loss " qui tire en rafale, un " Shitstorm " bluesy-graisseux et lourdingue à souhait sur lequel Dodie Morris vient pousser la chansonnette pour l'aider à se rendre encore plus indispensable et un " Ultimate Horseness " qui dépasse la dose prescrite en matière de lourdeur et de gravité irrésistible. L'habileté et la parcimonie avec laquelle les cuivres viennent se placer sur les morceaux donnent à l'ensemble un petit cachet atypique et apportent une réponse parfaite aux dissonances permanentes de la voix. Si vous étiez persuadés que tout ce qui débarque des Etats Unis était froid et formaté, vous allez vous prendre une grosse baffe en découvrant " Pillow Talk " ! On vous aura prévenus …