Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

LE COQ pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 01 octobre 2005
 

Tête de gondole
(Saravah - Socadisc - 2005) 
Durée 44'40 - 9 Titres

http://lecoq.musique.free.fr
http://www.saravah.fr

Nantais de souche, musicien de culture, Thierry Le Coq est un de ces artistes chez qui le folk est un élément naturel dans lequel il puise sa sève nourricière plus souvent qu'à son tour. Ouvert à la pop juste ce qu'il faut, sans aucune exagération, l'artiste s'est déjà offert deux albums, le premier en 1999 (" La Fenêtre "), le suivant en 2002 (" Interlude "), et nous revient aujourd'hui avec le troisième acte d'une œuvre qui fait autant appel à son univers très personnel qu'à une vision assez décalée des choses. Accompagné dans son travail par un autre multi-instrumentiste, Charles-Eric Charrier, Le Coq fait appel épisodiquement aux guitares électriques de Mathieu Pichon et à la voix de Béatrice Tremplé pour un album qui se veut dense et fédérateur …

Sorte de Dylan à la Française, Le Coq s'engage dans une voie aussi monotone dans l'esprit que variée dans la réalisation et nous présente un recueil de titres qui ne tombe pas dans le piège de l'album linéaire en insufflant basses, claviers et percussions à des morceaux qui, sans cette mise en scène bien organisée, auraient pu s'avérer un peu pesants à la longue. Au lieu de ça, Le Coq se retrouve en " Tête de gondole " avec sept chansons aux textes partagés entre poésie mélancolique et mélancolie poétique auxquels viennent s'ajouter un instrumental plutôt bien ficelé et un titre en Anglais limite Beatles, l'intéressant " Do The Thing ". Si l'ouvrage ne prête pas à la liesse, loin s'en faut, il laisse planer une atmosphère étrange qui tarde parfois à se dissiper, l'effet se faisant toutefois plus sentir dans des endroits aux lumières tamisées et parsemés de volutes bleutées que dans un salon lambda et en pleine lumière. Avec un certain charme exotique mi-indien mi-oriental comme sur " Les affaires de femmes ", Le Coq nous démontre que tout n'a pas encore été dit dans un genre qu'il souhaite continuer à défricher encore longtemps … On s'en souviendra, c'est sur !