Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

CORRUPT THE DAY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 28 septembre 2005
 

Scheduled Human Decay
(Trucker Records - 2005) 
Durée 16'47 - 5 Titres

http://www.corrupttheday.com 

Connu précédemment dans le Calvados sous le nom d'Adrena, Corrupt The Day a vu le jour sous cette nouvelle appellation à l'aube de l'année 2005. Fort d'une certaine expérience de l'underground, les cinq jeunes gens ont appris qu'il valait mieux se débrouiller par soi même et sont passés tout de suite par l'étape du studio pour en ressortir avec une rondelle particulièrement mature qui, si elle n'a pas le mérite d'avoir été enregistrée par le line up actuel, a au moins celui de présenter une image fidèle de ce que Clément (chant), Romain (guitare), Fanfan (basse) et les petits nouveaux Butch à la guitare et Mathias à la batterie savent faire quand on leur jette une poignée de watts sous les semelles …

Avec son rock structuré qui rappelle autant les Red Hot Chili Peppers que Maiden, Corrupt The Day nous apporte la preuve sur un plateau que ce n'est pas la nation qui fait la qualité d'une musique mais bel et bien son âme et que le son made in France n'a pas grand chose à envier à celui des grosses machine de guerre anglo-saxonnes … Dont acte ! Avec cinq titres très personnels qui datent de l'ère Adrena, le quintet vient se placer sur l'échiquier des groupes qui s'y connaissent non seulement en matière d'écriture mais également en terme de composition. Du riff à gogo débité à la tronçonneuse avec quelques breaks bien pensés et un chant énervé qui puise entre metal et hardcore sont les marques de fabrique de l'édifice Corrupt The Day, un véritable bunker qui semble bien décidé à se montrer imprenable tant son ossature est solide. S'il y avait une chose à reprocher à ce maxi, ce serait sans aucun doute le fait de n'être justement qu'un maxi. Une seule issue s'impose face à un ouvrage de cet acabit : on l'emmène un moment sur la route et on retourne très vite en studio pour lui mettre dix titres de plus au bout … Et que ça saute !