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NEGATIVE ZONE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 16 septembre 2005
 

Negative Zone
(Musea - 2005) 
Durée 45'37 - 12 Titres

http://www.negativezone.net
http://www.musearecords.com

Le renouveau du rock progressif français pourrait bien arriver en partie grâce à Negative Zone, une formation jeune et inspirée qui puise ses influences au beau milieu des années 70 avec, entre autres, Pink Floyd, King Crimson et Magma … Voilà qui laisse envisager le meilleur, d'autant que Cedric Cartaut (guitare et chant), Bruno Ramousse (basse, chant et flûte) et Manuel Santiago (Guitare, claviers et chœurs) sont tous trois compositeurs et que le batteur qui les accompagne, Fabrice Dimondo, n'est pas franchement un débutant puisqu'on l'a déjà remarqué dans Eclat … Rejoint à la demande par un violon, une douze-cordes ou des chœurs, Negative Zone a choisi de nous proposer une musique ou le maître mot n'est autre que l'ambiance. Ou plus exactement les ambiances …

Irréel et envoûtant, ce premier album éponyme n'est pas sans prêter à la réflexion tant il est capable de fixer l'attention en attirant plusieurs sens à la foi. Un léger parfum d'encens semble se dégager des pistes tandis que l'ouie est délicatement titillée par de petites notes aériennes tirées autant des claviers paradisiaques que des guitares sensuelles … Ca s'annonce plutôt bien et si le ton donné à l'ouvrage remonte irrémédiablement à une grosse trentaine d'années, le résultat ne sent ni le rance ni le renfermé, Negative Zone ayant pris tout particulièrement soin de laisser les choses évoluer avec leur temps et nous servant un album qui va résolument de l'avant. Dix titres directs et bien envoyés pour deux morceaux dont le côté épique n'a d'autre pendant que les aspects symphoniques, c'est à cette sauce que l'auditeur sera croqué avant même de s'en rendre compte. Un grand plongeon vers les early seventies avec un léger relent qui n'est pas rappeler les vieux standards du Floyd, ne serait ce que pour l'ingéniosité des compositions, la perfection des orchestrations, la finesse du jeu et la délicatesse de voix … Une très belle réalisation !