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Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 13 septembre 2005
 

Phénix
(Columbia - Sony BMG - 2005) 
Durée 57'23 - 16 Titres

http://www.watchalesite.com 

Habitué à créer l'événement à chaque nouvelle production, Watcha n'en est pas à son coup d'essai en matière de surprises ! Frappant un grand coup dès son premier album éponyme en 1998, le gang parisien se faisait remarquer encore un peu plus avec " Veliki Circus " en 2001 et asseyait définitivement une réputation de killer avec le splendide " Mutant " sorti en 2003. Proches de leurs fans et peu avares de rencontres, El Butcho (chant), Fred (guitare), Pendule (basse), Manu (guitare) et Keuj (batterie) en ont profité pour donner plus de quatre cents concerts dans des lieux aussi courus par les groupes que l'Olympia, le Zénith de Paris, le Furia Sound Festival ou les Eurockéennes de Belfort. Bien décidé à se remettre en question à chaque nouvelle phase créative, Watcha renforce sa musique mais adoucit quelque peu son ton, donnant du même coup une nouvelle impulsion à sa musique ! Ready to rock ?

Plus qu'une formation qui renaîtrait de ses cendres, c'est un groupe en pleine possession de ses moyens qui nous propose ce " Phénix " et qui ne doute en aucune manière de l'ouverture d'esprit de son public en osant agrémenter son rock énervé d'intonations parfois aux limites de la pop. Dans une moindre mesure, on pourrait comparer le virage pris par Watcha avec " Phénix " à celui qu'avait entrepris Pleymo lors de la sortie de " Rock ". Mais là s'arrête toute comparaison car El Butcho reste toujours aussi immédiatement identifiable et que derrière lui, ça joue du feu de dieu comme seul Watcha sait le faire. L'osmose parfaite entre une rythmique aussi stable qu'efficace et une paire de guitaristes aux accordages toujours ambitieux se fait plus que jamais omniprésente et l'énorme travail de production fait par le groupe lui-même une fois de plus le place sur le dessus du panier en matière d'aboutissement technique. Si " Un jour ", " Lâche " ou " L'amour n'évite pas la mort " risquent d'en surprendre quelques-uns, des morceaux comme " Je t'emmène ", " Y a plus de message " ou l'époustouflante mixture fusionnelle " Plus fort " ne manqueront pas de faire l'unanimité auprès d'un public qui aura de plus le plaisir de trouver sur la même rondelle une quatrième suite à " Sam ", " Dimebag ", un titre en béton armé dédié au regretté chanteur de Pantera, " Wolf le guerrier … ", un gag médiéval ahurissant et enfin la reprise totalement déjantée du célèbre " I was made for loving you " des non moins démoniaques Kiss. Sans doute l'album le plus surprenant de cette rentrée !