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THE MAGIC NUMBERS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 10 septembre 2005
 

The Magic Numbers
(Heavenly Recordings - EMI Music - 2005) 
Durée 62'08 - 13 Titres

http://www.themagicnumbers.net

The Magic Numbers est un peu plus qu'une affaire de familles … Les Stodart sont originaires de Trinidad et ont vécu un temps à New York avant de débarquer en Angleterre où Romeo rencontrera rapidement les Gannon et plus particulièrement Sean avec qui il s'essaiera à divers groupes amateurs sans trop d'avenir. Ce qui aurait pu être une histoire d'hommes sera vite complété par l'arrivée de Michele Stodart à la basse, aux claviers et au chant et d'Angela Gannon au melodica, aux percus et au chant qui rejoindront Romeo (guitare, piano et chant) et Sean (batterie) sur un projet beaucoup plus sérieux. Les premiers concerts déclencheront rapidement une première partie pour Travis et les Bees puis une tournée commune avec Ed Harcourt et les fans commenceront à réclamer avec une certaine insistance un premier album … Dont acte.

Compositeur dont le génie puise plus souvent qu'à son tour dans les moments teintés de mélancolie, Romeo Stodart signe la totalité des titres de ce premier album éponyme pour lequel il ne concèdera que la co-signature de deux morceaux, les excellents " Mornings Eleven " et " Try ", à sa sœur Michele. Considérés par Les Inrockuptibles comme les Mamas & Papas du 21ème siècle, The Magic Numbers ont surtout en eux cette notion de modernisme qu'ils insufflent à une pop acidulée qui fleure bon l'encens et les paysages ouest-américains … Après avoir succombé à " Hymn For Her ", un premier single aujourd'hui épuisé mais heureusement repositionné en fin d'album, le public a aujourd'hui la chance de découvrir " Forever Lost ", le nouvel hymne du groupe, mais aussi des titres comme " The Mule ", " Don't Give Up The Fight " ou " Wheels On Fire " qui laissent libre cours à l'émotion et à la dualité entre voix féminines et masculines et qui n'ont pas grand chose à se reprocher quand ils sont mis à côté de leurs prestigieux prédécesseurs. Un album très " Peace & Love " qui séduira immanquablement le rescapé de Woodstock ou le vieux fan de Cat Stevens tant il s'inscrit comme une évolution logique de ce qu'appréciaient nos anciens baba-cool … Bravo !