mardi, 23 août 2005
Démo 4 titres
(Autoproduction - 2005)
Durée 12'59 - 4 Titres
http://steve.verbeke.free.fr
 Entré en religion dans le blues dès l'age de quatorze ans, Steve Verbeke aura eu depuis l'occasion de jouer dans ses propres groupes mais aussi en collaboration avec des artistes tels que Benoît Blue Boy, Bernard Allison, Smokey Wilson, Lavelle White ou Juju Child … Un premier album éponyme en 1999 lui apportera la reconnaissance du public et de la presse spécialisée, le suivant, " Montreuil Boogaloo ", lui permettant de parfaire quatre ans plus tard une réputation non usurpée en compagnie d'invités tels que Lenny Lafargue ou Benoît Blue Boy qui l'épaule pour l'écriture et la réalisation de l'ouvrage. Bien décidé à faire parler de lui avec un nouveau projet, l'harmoniciste et chanteur revient poser ses shuffles en trio avec les indispensables Stan Noubard Pacha à la guitare et Fabrice Millerioux à la batterie. Gage de qualité pour une musique qui se veut proche du public, de ses racines et de ses aspirations !
Steve Verbeke est un artiste doté d'une voix qui vient de la tête, et même du nez pour être plus précis … Aussi désagréable que cela puisse être quand il est question de pop ou de variété, autant cela colle à merveille à un blues roots in french dans le texte, d'autant plus quand il est supporté par un harmonica plutôt vigoureux. Le trio ne se prend pas la tête en considérations inutiles et reste très terre à terre dans les paroles mais aussi dans les musiques. Des phrases directes et un rythme centenaire sont portés par une guitare intransigeante qui imprime rythmique et lead avec autant de maestria et par une batterie qui colle au plus juste aux morceaux. Sur la douzaine de titres que le Steve Verbeke Roots Trio a en magasin, les quatre qui nous sont présentés font un rapide tour d'horizon d'un répertoire qui oscille entre Chicago et Montreuil et qui attaque l'auditeur en plein dans le creux de l'oreille, lui déposant sans en avoir l'air ses " Enervé ", " Parano " et autres " Personne à mes côtés " ou lui susurrant un sympathique " La seule que j'aime ", le tout avec le même sens du swing et sur un ton où se mêlent spleen et second degré. Un bon gros blues comme on sait en faire chez nous !
|
