Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil arrow DOUBLE STONE WASHED

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

DOUBLE STONE WASHED pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 30 juillet 2005
 

Live
(Autoproduction - 2005) 
Durée 43'35 - 12 Titres

http://www.doublestonewashed.com

Il y aura bientôt quinze ans que Double Stone Washed passe son temps à arpenter nos bonnes vieilles routes nationales du Sud au Nord et d'Est en Ouest, s'offrant même à l'occasion quelques escapades hors de nos frontières et des plateaux communs avec des gens comme Dr Feelgood, Little Bob, Neal Black, les Dogs, Big Ed Sullivan ou encore Ten Years After et Bill Hurley des Inmates. Dépositaire gaulois du pub rock britannique du regretté Lee Brilleaux, Double Stone Washed se démarque du lot en travaillant ses sonorités et en faisant appel à un drum kit électronique et à une amplification complexe lui permettant de se produire de façon aussi convaincante dans des arrières-salles de bars que dans de gigantesques arènes. Après l'excellentissime " Don't Stop Washing ", son deuxième album sorti en 2002, Double Stone Washed nous propose un live enregistré en Normandie pendant le Festival Blues de Traverse de Cléon fin 2004 … Le blues sacré et son rejeton turbulent le rock y sont bien évidemment à l'honneur !

Ce qui séduit instantanément chez Double Stone Washed, outre une mise en place précise, c'est cette manière énergique d'asséner ses morceaux à un public qui succombe sous les assauts du groupe dès les premières minutes. Un chant guttural venu du fin fond de la laverie, une guitare rugueuse et une rythmique qui n'ont pas grand chose à se reprocher, telle est la recette d'un plat qui, saupoudré allègrement d'harmonica et passé au four à 390°, ne demande qu'à délivrer ses saveurs de manière progressive avec pour commencer une doublette de titres maison puis un subtil enchevêtrement de reprises plus goûteuses les unes que les autres parmi lesquelles on retrouve l'indispensable tribute à Lee Brilleaux, " Hong Kong Money ", et tout un lot de belles tunes comme " Shakin' All Over ", " Parchman Fram ", " Drinkin' Wine Spoo-Dee-Oo-Dee " et bien évidemment un époustouflant " The Dog " hurlé à la lune en l'honneur de la race canine. On en reprendrait bien encore plusieurs morceaux tellement c'est bon mais il faudra se résoudre à se quitter sur " Call The Doctor ", une compo bien évidemment dédiée à Feelgood, car dans les loges de La Traverse la légende Ten Years After attend son tour. L'avantage de ces bons vieux ragoûts, c'est que c'est encore meilleur réchauffé. Y tremper les lèvres une première fois, c'est se damner pour l'éternité alors en attendant l'album de compos qu'ils nous promettent pour l'hiver …