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ROSEBUD BLUE SAUCE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 27 juillet 2005
 

The dirty deal
(Autoproduction - 2005) 
Durée 48'56 - 12 Titres

http://rosebud.bluesauce.free.fr

Rosebud Blue Sauce aurait du se faire une place au soleil dès 2002 lors de la sortie de son premier album chez Outside Records mais le naufrage du label quelques temps plus tard les contraindra à rester dans l'ombre encore un moment … Quasiment identique à celui du précédent essai (décliné en deux versions), le line up de " The Dirty Deal " s'articule autour de Nico Duportal à la guitare et au chant, Abdell Bouyousfi à la contrebasse et Fab Bony à la batterie et se voit enrichi de la présence de Cyril Laurent au saxophone. Rompu à l'exercice de la scène, le quatuor cadurcien y a fait quelques belles rencontres, dont celle de Julien Brunetaud qui se retrouve invité à poser ses claviers sur quelques titres et qui contribue ainsi à faire de Rosebud Blue Sauce un des grands espoirs pour l'avenir du blues et du swing.

Enregistré en trois sessions, majoritairement en direct et sans overdubs ce qui suffit à en faire un " Dirty Deal ", l'album a vu le jour entre l'été 2004 et janvier 2005 et a été intégralement pris en main par le groupe lui-même, lui permettant de sonner au plus juste en fonction de la volonté collective et de ressembler à ce que Rosebud Blue Sauce espérait. Témoins particulièrement aboutis de ce que Nico et ses les siens sont capables de dégager comme énergie dès que les instruments sont sortis, les pistes alternent compositions personnelles et standards revisités et s'imbriquent les unes aux autres avec beaucoup de talent, faisant transparaître toute la chaleur et la joie de vivre des Quercinois. Des ivoires de Mister JB Boogie sur " Low Down Dirty Shame ", " Depressed " et " Please Don't Go " à la voix de Miss Christelle Bouyousfi sur " Let's Get High " en passant par les congas de Victor Bernardo sur " It's So Hard " et bien entendu par la précision des guitares, le ronronnement de la rythmique et les chorus de saxo, rares sont les instants où Rosebud Blue Sauce laisse retomber la pression, s'embarquant même dans un délire collégial communicatif sur le final de " Rock Ya All Night Long ! ". Il est loin le temps où le groupe se contentait d'avoir du talent et il faut désormais compter sur sa maturité et son expérience du métier tout autant que sur son sens inné des douze mesures … Plus qu'un simple album, " The Dirty Deal " est un véritable plaidoyer en faveur d'un blues qui rajeunit à vue d'œil entre les mains de ces avocats du diable. Grandiose !