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JOHNNY "GUITAR" WATSON pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 13 juin 2005
 

In Concert - Ohne Filter Musik Pur (DVD)
(Inakustik - Mosaic Music Distribution - 2005) 
Durée 75' environ

http://www.mosaicmusicdistribution.com
http://www.in-akustik.com   

Quand on sait que Johnny "Guitar" Watson a enregistré sa première chanson, " Motorhead Baby ", au piano et au chant à l'age de 17 ans, on est en droit de se demander d'où lui vient son surnom … Converti à la six-cordes après un concert de Clarence ''Gatemouth'' Brown, il commence à user l'instrument hérité de son grand-père auquel il avait promis de ne jamais jouer de blues. Rendu célèbre par une reprise de " Those Lonely, Lovely Nights " en 1958, il crée rapidement le fameux " Gangster Of Love " repris avec succès par le Steve Miller Band puis vire au funk dans le courant des seventies pour disparaître quelque peu des feux de la rampe au cours des années 80. De retour en 1994 avec " Bow Wow ", un album qui mélange funk, disco et rap avec une telle élégance qu'il s'attire les faveurs de Dr. Dre et Snoop Doggy Dog, ces derniers le samplant régulièrement, Johnny "Guitar" Watson reprend la route et finit par décéder à l'âge de 61 ans d'une défaillance cardiaque survenue en 1996 pendant un concert donné au Japon …     

C'est le Johnny "Guitar" Watson funky que nous propose la chaîne allemande SWR tout au long d'un concert enregistré dans ses studios en juillet 1990. Accompagné par une belle section de cuivre, le showman ne fait que peu d'économies sur le strass et les paillettes mais ne sort sa superbe guitare que trop rarement, en profitant quand même pour faire parler les notes et pour se livrer à des tonnes de gimmicks plus éprouvés les uns que les autres mais toujours aussi efficaces sur un public bon enfant qui se prête de bonne grâce au(x) jeu(x) d'un Texan particulièrement chaleureux et affable. Après un début de concert très glamour ne laissant que très peu de place aux racines bleutées de l'artiste et s'attardant sur les " Strike On Computers " et autres " I Wonna Ta Ta You Baby ", le jeu se resserre sur un final monstrueux où l'on retrouve le monumental " Three Hours Past Midnight " et le dantesque " Gangster Of Love " dans une version plutôt bien fagotée, le tout filmé de façon méthodique et fort honorable, les habituels impondérables télévisuels nous étant assez bien épargnés. On apprécie également l'intelligence du bonus qui n'est autre qu'une version de " Gangster Of Love " enregistrée en 1987 dans les mêmes studios mais dans une configuration plus intimiste et avec une intro où baguettes de batterie et cordes de guitare se rencontrent pour donner des sonorités assez épatantes. Un des derniers souvenirs du guitariste qui s'avère être un hommage plutôt bien réussi.