Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

CAFE BERTRAND pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 08 juin 2005
 

Les airs empruntés
(BDBM Music - Rock Revolution Records - 2005) 
Durée 45'26 - 12 Titres

http://www.cafebertrand.com
http://www.rockrevolutionrecords.com 

Débutée en 1992 du côté de la Haute-Savoie, l'histoire de Café Bertrand a été jonchée de joies et de peines mais surtout de francs succès, à commencer par celui de son premier album, " Fils du vent ", paru en 1995 … Embarqué rapidement sur des concerts avec Noir Désir, Pigalle, Les Négresses Vertes ou Macéo Parker, Café Bertrand s'aventure dans une tournée d'une cinquantaine de dates avant de cesser toute activité en 1997 suite à un accident survenu à Walther Gallay, son chanteur et fondateur. De retour en piste dès l'an 2000, Café Bertrand retrouve Gilles Vessin, son batteur d'origine et se laisse rejoindre peu à peu par Dominique Landoni à la lead guitare, Alain Perusini à la basse et Stéphane Honde à la guitare rythmique. Entré en studio à l'automne 2004, les cinq musiciens en ressortent avec un second ouvrage particulièrement prometteur …

Parler des talents d'écriture et de composition de Walther Gallay est un exercice dont on ne se lasse pas tant le résultat est sans équivoque. Le verbe haut, l'engagement à fleur de cœur, une grosse touche de sensibilité par-dessus le tout et on plonge la tête en avant dans un album démesuré dans lequel rien n'est à jeter, mais alors rien du tout ! La tension de la lead, l'assurance des rythmiques, la gouaille que le chant s'efforce de laisser transparaître, tout n'est que bonheur, un bonheur enregistré en deux fois, par Jack Lahanna pour les musiques et par Christian Lachenal pour les voix, agrémenté qui plus est des monstrueuses parties d'harmonica de l'inénarrable Marko Balland sur deux titres … Explosion de blues et de rock teintée de chanson et de folk, " Les airs empruntés " n'ont pas fini de faire parler d'eux tant l'aboutissement de ces douze morceaux est indiscutable. Essayer " Les vents ", " Plume " ou " Les frères misère " n'est pas une expérience qui laisse indifférent et à l'heure où l'absence de Noir Désir commence à se faire pesante, Café Bertrand semble particulièrement bien placé pour se frayer un chemin dans l'esprit de ses fans en faisant une musique au moins aussi excitante que celle des Bordelais. Il faudra attendre septembre pour se procurer l'album mais la patience paiera, c'est certain !