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Ecrit par Fred Delforge |
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jeudi, 02 juin 2005
Live Wire
(NorthernBlues Music - 2005)
Durée 73'46 - 15 Titres
http://www.chrisbeard.org
http://www.northernblues.com
 Autoproclamé Prince of the Blues, Chris Beard est tombé tout petit dans la marmite de potion magique grâce à un père guitariste mais aussi par l'influence des amis de ce dernier parmi lesquels on comptait Buddy Guy. Accroché à sa première guitare vers l'âge de cinq ans, Chris Beard joue dans son premier groupe de rhythm'n'blues à quinze et commence à assimiler petit à petit la manière de composer de Luther Allison, Albert King ou Johnny Guitar Watson … Il faudra attendre 1998 et une quarantaine déjà entamée pour que Chris Beard sorte son premier album solo, " Barwalkin' ", et qu'il se retrouve immédiatement récompensé par le W.C. Handy Award de la meilleure révélation blues de l'année … Depuis, les trophées se suivent et après un deuxième album en 2001, Beard passe au live en nous servant un mélange de concerts enregistrés entre Grand Rapids et Chicago agrémenté de quelques titres inédits tout droits sortis du studio.
En véritable artiste de scène, c'est sur les planches que Chris Beard donne le plus de splendeur à son œuvre ! Haranguant les foules et évoquant ses maîtres spirituels à tour de bras, l'artiste n'en néglige pas pour autant un jeu de guitare flamboyant qui se voit supporté par de brillantes parties de claviers. Reprenant le " Tribute to Luther Allison " de Lucky Peterson dans une version épique, Beard en profite pour se fendre d'un immense solo d'intro de près de quatre minutes d'une rare intensité, véritable hommage à celui qui restera son mentor et qui sera une nouvelle fois évoqué lors de la reprise de son superbe " A Change Must Come ". On apprécie en alternance le son typiquement chaud de la Les Paul ou celui plus crunchy de la Stratocaster mais aussi et surtout ce jeu à la limite du masturbatoire et cette façon unique qu'à Beard de lancer les notes pour lui tout seul, d'une manière presque égoïste mais tellement poignante et efficace. Si les titres studio apportent quelques touches fraîches à l'ensemble, c'est essentiellement pour sa partie live que l'on jettera son dévolu sur un album droit et plutôt simple d'accès …
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