mercredi, 01 juin 2005
Onomatopées
(Sélénote - L'autre Distribution - 2005)
Durée 53'10 - 15 Titres
http://www.droledesire.com
 " Pourquoi pas toi ? ", le premier album de Drôle de Sire, avait imposé la version studio de cette drôle de formation parisienne qui écume les scènes à un rythme soutenu depuis maintenant six ans … Trois grosses centaines de concerts sont à mettre à l'actif de David Sire (chant, ukulélé), Etienne Charbonnier (contrebasse), Cécile Grenier (alto), Pierre Caillot (percussions) et Fred Bouchain (guitares, ukulélé, banjo) et, plus que jamais, c'est l'envie de jouer qui est palpable sur cette deuxième expérience discographique ! Propres à les conduire encore plus loin que les frontières ne notre tout petit hexagone et à leur faire revivre des expériences comme celles du Luxembourg, de la Suisse mais aussi du Gabon, les " Onomatopées " de Drôle de Sire sonnent le nouveau réveil d'un groupe en continuel mouvement …
Réunion improbable des envies les plus saugrenues de chacun, ce petit rond argenté reprend les recettes qui ont conduit son prédécesseur à trouver plus de quatre mille acquéreurs et les affine tranquillement … Tel un grand cru, Drôle de Sire prend de nouveaux arômes en s'aérant et la route lui a offert quelques bonnes vibrations propres à créer des morceaux épatants comme " Colimaçon ", " Joyeux bordel ", " Juliette " ou le surprenant " Whaouh ! " débité sur un ton très bluesy. Réalisé par David Lewis, le brillant trompettiste et pianiste de Paris Combo, " Onomatopées " bénéficie d'un équilibre parfait né de la complicité naturelle des cinq musiciens. Sans véritablement trouver un bac bien délimité pour y déposer ses albums, Drôle de Sire glisse de ballade en swing manouche et de blues-rock en chanson française sans y prêter attention. Si on leur fait remarquer, ils répondent qu'ils pratiquent le dérapage cosmogonique … Une belle expression qui colle somme toute plutôt bien à une musique qui rappelle autant Mickey 3D que Sanseverino tout en empruntant par moments l'humour des Wriggles ou le côté pince-sans-rire de Bénabar … Une belle réussite !
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