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RHAPSODY pdf print E-mail
Ecrit par Stephane Burgatt  
mercredi, 01 juin 2005
 

RHAPSODY
The magic of the wizard’s dream
(Magic circle music – SPV- 2005)
Durée 20’43 - 5 titres

www.mightyrhapsody.com
www.spv.de

Extrait de l’album “Symphony of enchanted lands 2 – the dark secret”, La magie du rêve du magicien est déclinée ici en maxi single. L’originalité est d’y découvrir l’immense Christopher Lee, acteur passé de Dracula au Seigneur des Anneaux. On est en droit de se dire que c’est cette dernière prestation qui a commercialement imposé son passage. La vérité est que Lee a une voix imposante. Un coffre d’une profondeur abyssale, comme le fut celle d’Orson Welles. On pense d’ailleurs pas mal au « defender » de Manowar où celui qui fut Citizen Kane avait assuré la partie narrative.

A la différence près qu’ici, l’acteur ne se contente pas d’être narrateur mais chanteur. Avec une tessiture de baryton, la puissance en moins. Certes plus maladroit, mais appuyé par l’orchestre symphonique et contrastant avec le timbre de Fabio Lione, le rendu est tout simplement saisissant.
Il n’est, en fait, pas ici à son coup d’essai puisqu’il s’est un temps adonné à la comédie musicale (Le Roi et moi). Lee n’a ainsi pas à rougir de sa prestation.
Pour ce qui est de l’impression de revivre la grande époque de Manowar, on remarquera que la production est assurée par Joey DeMaio, bassiste et âme des auto proclamés rois du métal. Ce qui explique que l’on ressente l’onirisme de « the crown and the ring ».

Pour en revenir à nos moutons, la mini galette comprend également un inédit, le moyenâgeux « Lo specchio d’argento » ainsi qu’un titre de l’album : « the last angels’ call » qui rappelle que Rhapsody vient du métal. Car, avec ces superbes envolées et ces énormes appuis symphoniques, on avait carrément tendance à l’oublier.

Stef Burgatt - juin 2005

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