jeudi, 28 avril 2005
Rastafarock
(Five Lights Records - 2005)
Durée 64'08 - 16 Titres
http://www.theinsertcoin.com
http://fivelights.free.fr
 La carrière d'Insert Coïn est parsemée d'ouvertures pour Barclay James Harvest, au point que l'on pourrait presque affirmer que les Strasbourgeois sont devenus leur première partie attitrée pour la France … Stabilisé depuis 2002, le groupe ne nous avait plus rien proposé depuis 2003 et son maxi " Amour me demande … " mais avait quand même participé à une compil maison histoire de faire patienter ses fans. JB Mersiol (chant, guitare, violon), Jérôme Jamann (guitare), Cédrick Lombardo (batterie), Lilian Soumara (basse) et Etienne Bonaud (clavier) reviennent aujourd'hui sur le devant de la scène avec un véritable gros album entre rock progressif, metal, reggae et musique classique … Un genre nouveau qu'ils qualifient de " Rastafarock " !
C'est assez difficile de l'admettre, mais le charivari bordelico-musical que nous propose Insert Coïn se place entre le concept album et la comédie musicale … Avec ses côtés " Starmania ", ses textes immédiats, simples mais justes, ses gros riffs de guitare qui s'encanaillent à des rythmes reggae ou carrément à des sonates, " Rastafarock " parvient à nous tenir la dragée haute de bout en bout. Toujours marqué par Dream Theater mais aussi par Beethoven ou par Jimmy Cliff, le combo des bords de Rhin affine son style et peaufine son jeu au point de faire de sa musique une véritable symphonie où un titre aux limites du rap comme " Y'en a marre tu sais !!! " s'imbrique au plus juste devant le délirant " J'suis alsacien man … " ! Un coup vers le rire, un autre vers l'émotion, une lampée pour les Ludwig, une autre pour Ange, une dernière pour la route à la santé des Marcel ou de La Ruda et l'affaire est dans le sac, Insert Coïn nous sert un album lucide et charmeur à la fois … Bien joué !
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