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NICO WAYNE TOUSSAINT pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 16 mars 2005
 

Transatlantic Live
(Dixiefrog - Night & Day - 2004) 
Durée 63'48 + 64'41 - 13 + 14 Titres

http://www.nwtoussaint.com
http://www.bluesweb.com

S'il y a un homme chez qui le cœur est aussi gros que le talent, c'est bien de Nico Wayne Toussaint dont il s'agit ! Né en 1973 à Toulon, Nico Toussaint, dont le deuxième prénom vient de son parrain américain, découvre le blues à 15 ans avec un disque de Muddy Waters et commence à souffler dans un harmonica pour sa majorité. Embarqué dans un premier groupe à vingt ans, aux côtés de son pianiste de père, Nico s'aventure dans sa propre formation, Nico and Friends, trois ans plus tard, puis s'exile aux Etats Unis où il rencontre les rois du blues, les Luther Allison, Cash Mc Call, Willy Kent, Jimmy Johnson … Revenu en France, il signe chez Dixiefrog un contrat qui lui permet de se faire connaître et de partir à la conquête du public à raison d'une moyenne de cent cinquante dates par an. Entre deux albums, il nous propose un volet live en deux actes, le premier issu de sa participation au Festival Blues Stations de Tournon d'Agenais début 2004 avec à ses côtés Mudzilla et The Crazy Horns, le second immortalisé quelques mois plus tôt à Boston en compagnie d'un quatuor de musiciens qui ont tous accompagnés l'idole absolue de l'harmoniciste : le grand James Cotton !

Entre les deux, difficile de ne pas avoir le cœur qui balance ! Parce que les ivoires de Vincent Pollet-Villard, ce n'est pas de la roupie de sansonnet si vous voyez ce que je veux dire … Et puis bien entendu, Outre Atlantique, il y a David Maxwell au piano mais aussi le bassiste Mudcat Ward. Et toujours l'harmo de Nico Wayne Toussaint qui fait mouche à la moindre aspiration, au moindre souffle … Et sa voix, son talent de composition, ses reprises éclairées, qu'elles soient de James Cotton ou de Willie Dixon ! Alors en fait, on abandonne toute notion des frontières et du temps et on se plonge tout entier dans le blues de Nico, ce blues souvent teinté de jazz qui fait la part belle aux standards, de " What A Woman " à " Wang Dang Doodle " et de " Blow Wind Blow " à " Midnight Creeper " mais aussi à des hymnes personnels ou collégiaux comme " Can't You Tell ", " Walking Down College Street ", " When The Bobcat Play ", " No Sweat ", " I Can't Stop playaing The Blues " co-écrit avec son ami Julien Brunetaud (JB Boogie) ou encore " Mighty Crazy " où la griffe de Vincent Pollet-Villard se fait sentir. Agrémentée des cuivres de The Crazy Horns, la face française de la montagne Toussaint pourrait s'attribuer un petit capital charme supplémentaire si le versant étasunien ne revêtait pas cette petite touche si particulière aux légendaires clubs locaux. Quoi qu'il en soit, Nico Wayne Toussaint sort avec " Transatlantic Live " un album appelé, tout comme l'avait été le France en d'autres temps, à faire parler de lui des deux côtés de l'Océan du même nom et c'est bien ce qui compte le plus puisque c'est un concentré de bonheur à l'état pur ! Passionnés de bon blues ou simples amateurs, ne passez pas à côté …