dimanche, 27 février 2005
Pas de bras … Pas de bière
(Autoproduction - 2005)
Durée 18'59 - 5 Titres
http://www.lesestropies.com
 Les Estropiés, c'est l'histoire un peu banale de quatre potes qui ont traînés dans le même lycée ardéchois … Attirés par NoFx et les Burning Heads question punk mélodique, par Mad Caddies et Less Than Jake pour le ska punk et enfin par Les Caméléons ou La Ruda pour la scène alternative française, Nano (guitare et chant), Klint (guitare), Ben (basse) et Gee (batterie) ont également goûté à toutes sortes de musiques avant de créer la leur. Révélés par divers tremplins régionaux comme Class Rock 2002, Château Lacour ou Les Oreilles du Renard, Les Estropiés y croient plus que jamais et nous pondent un premier maxi très professionnel … Un bon vieux punk rock mélo parfumé de légères touches de ska, partagé entre Molière, Shakespeare et même Cervantès, c'est à cela que nous invitent les quatre gars d'Annonay !
On se trafique une petite intro live digne du Stade de France et c'est parti avec un gros rock qui déboule … " Est-ce trop ? ", pas du tout parce que c'est vraiment bien fait, les guitares accrochent, la rythmique scotche, la voix tient bon … Les Estropiés feraient ils dans le punk-rock adhésif ? Peut-être bien puisque la suite est du même tonneau (ou fût puisqu'ils aiment la bière …) et nous dépose un " ¡ No Embargo ! " digne des Caméléons ou de La Mano et un " Beer Bubbles " où les lointains relents metal transparaissent, à commencer par les soli. Plus skatillant, plus tordant, " Remet 68 " fait montre d'une des facettes pop-punk du groupe avec un titre qui ferait aussi bien chez Kinito que chez Les Estropiés grâce à un savant dosage d'humour potache et de belles mélodies … Dernier brûlot, " A quoi bon ? ", un morceau qui glisse comme une savonnette, qui rafraîchit comme une bonne douche (ou une bonne bière …), qui s'offre un joli break en plein milieu et un final surprenant, qui fait dans le sincère, dans l'efficace, et qui clôt parfaitement une rondelle bien gouleyante comme on les aime … Patron, une autre !
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