lundi, 14 février 2005
Power of the Blues
(Sanctuary - 2004)
Durée 41'21 - 10 Titres
http://www.gary-moore.com
 Fine gâchette originaire de l'Ulster, Gary Moore est un tout jeune cinquantenaire dont les premiers essais remonte aux années 60 … Guitariste dans des groupes tels que Skid Row ou encore Thin Lizzy, il débuta une carrière solo en 1979 avec un premier tube interplanétaire, " Parisienne Walkways " puis un second, " Empty Rooms " … Après une première période metal, Gary Moore se tournera en 1987 vers ses racines celtes avec le sublime " Wild Frontier ", puis en 1990 vers le blues avec " Still Got The Blues ", un blues qui ne le quittera pratiquement plus si ce n'est pour une brève escapade plus rock en 2002. A l'été 2004, Gary Moore revenait à ses plus grandes amours avec à ses côtés le fidèle Bob Daisley (basse) et Darrin Mooney (batterie) et avec en poche un album au titre bien clair : " Power Of The Blues " !
Si le jeu de guitare de Gary Moore a déjà fait pâlir quelques-uns des plus grands noms de la six-cordes, sa voix n'est pas en reste. Véritables organes burinés à l'air marin de la verte Irlande et aussi marqués par la vie que ses traits de visage, les cordes vocales du sieur Moore transpirent le blues … Basiques, classiques, carrées, les compositions de l'homme de Belfast ne font pas montre d'un génie particulier mais se positionnent au plus juste autour de deux reprises de Willie Dixon (" I Can't Quit You Baby " et " Evil ") et une de Percy Mayfield (" Memory Pain "). On retrouve les traditionnelles blues ballads qui ont fait la légende de Gary Moore, ces morceaux comme " That's Why I Play The Blues " ou " Torn Inside " avec leurs tempos ralentis et les cris haut perchés des notes de guitare … Des titres qui font qu'au bout de trois note, on sait automatiquement qui est derrière le manche, un peu comme avec Paul Personne chez nous ! A côté de ça, Gary le rocker nous tombe quelques belles pièces bien musclées, les " Power Of The Blues " et autres " Getaway Blues " qui réjouiront les amateurs de gros riffs. Les plus assidus remarqueront les claviers de Jim Watson sur trois morceaux et chacun se plaira à saluer l'énorme travail de production réalisé par Chris Tsangarides et Gary Moore lui-même … Un album de Gary Moore comme on les aime !
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