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Ecrit par Stephane Burgatt  
mercredi, 12 janvier 2005
 

R.E.M
Le Dôme - Marseille (13)
11 janvier 2005

www.remhq.com

Depuis 1981, Rapid Eye Movement, c'est du solide. Leur véloce passage hexagonal n'est qu'une occasion de plus d'affirmer leur position forte.
De force il est question avec ce groupe qui traîne tranquillement sa dégaine au gré de coups de gueule et de contrats pharaoniques. Emmenés par un Michael Stipe ce soir encore impérial, R.E.M, défend cette fois ci son " Around the sun ", faisant suite à " Reveal ", datant tout de même de 2001. Et Dieu sait si dans le monde du spectacle, trois années représentent une éternité. Un temps occupé dernièrement par des efforts politiques qui se sont avérés, comme chacun le sait, décevants.

Mais les Georgiens sont bien là. Exerçant sur une scène on ne peut plus esthétique, le plaisir visuel est déjà présent. Du plafond pendent des tubes néons multi couleurs, imprégnant une ambiance très art déco japonais. Sur le fond de la scène sont suspendues des plaques de vinyle sur lesquelles s'impriment des effets de lumière avec un rendu graphiquement poignant. Et quand les amplis enclenchent la première, c'est parti pour deux heures de show. Une mécanique bien huilée. On sent le professionnalisme américain. Sur une salle à l'acoustique jugée difficile, la balance se rapproche de l'irréprochable. Une démonstration de rigueur, faite ici tout en finesse, prouvant qu'il y a encore quelque chose à tirer de ce dôme.
Pendant la performance, tous les yeux sont braqués sur l'un des chauves les plus fameux de l'histoire du rock (avant Obispo). Et ce tandis que ce dernier semble  disputer les siens entre son public et son prompteur. Un Michael Stipe qui s'est peinturluré, pour l'occasion, un masque de Zorro dans un but esthétique ou revendicateur que nous ignorons encore à l'heure qu'il est. La guitare basse est elle baladée entre quatre paires de mains différentes sur l'ensemble du show tandis que nos papilles auditives voguent au gré de sons de banjo et mandoline ; folk oblige. Côté set, c'est du carré comme tout le reste. Pas de surprises : de l'ancien, du tout frais, du culte et de l'inédit 25 ans d'âge. Tout le monde en sort satisfait et c'est le vendeur d'affiches à la sauvette qui peut tranquillement faire son beurre.

Une performance a tel point facile que nous n'avons ici rien de précis à redire excepté leur réputation d'improvisateurs farouches qu'ils n'ont point défendu en cette douce soirée. R.E.M semble indélogeable sur son perchoir…qu'il y reste, c'est tout ce qu'on peut lui souhaiter pour 2005.

Crédit Photo : www.remhq.com