mardi, 04 janvier 2005
Airs de jeux
(Label Tournée - Mosaic Music Distribution - 2004)
Durée 49'54 - 13 Titres
http://www.lescastafiores.net
 On ne change pas une équipe qui gagne et Les Castafiores sont là pour nous le confirmer ! Forts de l'excellent " Punkitchatcha !! " sorti il y a maintenant deux ans, Monsieur Accordéon, Monsieur Guitare et Monsieur Batterie prennent les mêmes et recommencent leur visite au plus profond de la variété française toutes époques confondues … Véritable voyage au cœur de notre culture, aussi kitch puisse t'elle être, " Airs de jeu " reprend l'histoire en main et la revisite à sa manière, avec une sacrée joie de vivre et une envie de se faire une bonne tranche de rigolade, ni plus ni moins !
Il va être difficile de ne pas se remémorer les originaux tant les titres déposés sur la rondelle sont connus, voir archi-connus … On commence plutôt soft avec un " Aventurier " qui risque quand même de dérouter les grands fans d'Indochine pour très vite s'engouffrer dans les répertoires de Dalida ou encore de Charles Aznavour … En cours de route, on remarque la cornemuse et la vielle à roue de Jean Marc (La Varda) sur une version surprenante de " Céline " qu'Hugues Aufray cautionnerait sans aucun doute. Arrive Brel, revisité deux fois au travers d'un magistral " Au suivant " et de l'énorme " Vesoul ", Partenaire Particulier et son morceau éponyme, Patrick Juvet avec une version de " Où sont les femmes " un poil en dessous de celle des Wampas, le " Macumba " de Jean-Pierre Mader, une cover délirante du " Mendiant de l'amour ", le " Que je t'aime " de notre Johnny national avec un break pompé chez Lara Fabian et un amusant " Avant de nous dire adieu " en canon et sous amphétamines … On apprécie l'humour du trio qui n'hésite pas à planter tantôt un air de valse, de ska ou encore un plan ragga ou reggae au beau milieu de nulle part ! Après plus de deux centaines de concerts, Les Castafiores renouvellent un peu leur répertoire et nous promettent de bons moments pour les dates à venir. Franchement, ce n'est pas nous qui nous en plaindront. Chapeau bas messieurs !
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