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Ecrit par Fred Delforge |
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samedi, 27 novembre 2004
Change The Game
(Basement Apes Industries - Radar Swarm Records - Overcome - 2004)
Durée 28'19 - 10 Titres
http://www.spinningheads.fr.st
 Après deux premiers maxis sortis en 2002 et 2003, Spinning Heads change de jeu et nous présente un premier album, certes un peu bref, mais ô combien chargé de foudre et de feu ! Formé dès 1994 autour de Ben Heredia, batteur de Tantrum, et d'Abel Gibert, chanteur de Morgue, Spinning Heads n'aura cessé depuis ses débuts de déverser son hardcore metal sur le public français en faisant notamment une prestation unanimement saluée sur le Christmas In noise Tour commun à Superstatic Revolution et à Comity en 2003. Concoctée à Genève par Serge Morattel, la nouvelle rondelle s'est offert un mastering signé Glen Miller dans les Greenwood Studios et s'annonce d'ores et déjà comme la plus grosse vision apocalyptique de cette fin d'année …
Bienvenue dans la plus grande essoreuse de têtes que le sud de la France puisse vous offrir … Au programme, une dizaine de solutions foudroyantes pour vous faire passer l'envie de dire ou même simplement de penser que Spinning Heads fait du bruit et rien de plus ! Alors bien entendu, il y a cette rythmique qui rappelle les plus belles heures de l'équarrissage, ces guitares qui mettent la purée plus souvent qu'à leur tour et cette voix de fou furieux qui réussirait presque à faire passer Céline Dion pour une chanteuse … Et puis ? Nous on les aime bien ces groupes extrêmes qui mettent le doigt là où ça fait mal (" Put one's finger on sore ") et qui font une musique que de simples mots ne peuvent pas décrire (" Words can't explain "). Ces groupes qui font que souffrir peut devenir un plaisir (" When suffering became performing ") et qui vont bientôt faire tanguer le monde (" Roll the world ") à un point tel qu'il ne pourra plus s'en passer (" Addiction ") ! Donnez leur en plus un pays (" Japan "), un héros (" Rocky ") et un prêtre dupe (" False confession ") et ils vous prouveront qu'ils n'ont besoin que de quelques amplis gonflés à bloc pour vous pondre un violent " Epitaph ". A classer dans l'extrême de l'extrême !
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