mercredi, 20 octobre 2004
INTERVIEW FIFTY ONE'S
Fifty One's arrive dans les bacs avec son quatrième album et nous met une des grosses claques de la rentrée ! On n'est pas particulièrement rancuniers chez Zicazic mais on ne comptait pas se laisser faire sans réagir … Explications entre hommes ;-))
 Bonjour, Pouvez vous nous expliquer ce qu'est Fifty One's ?
Greg : Le groupe est né à l'initiative de Fred Rochette (guitare) en 1997, à l'époque comme projet studio. A l'écoute du travail réalisé à l'époque par Fred, Manu Ducros (clavier) et Olivier Guillaume (Chant), les propositions de signature se font pressantes, il fallait donc sérieusement voir à compléter le line-up pour la scène. Alors rejoint par Damien Brouillard (batterie) et André Dufour (basse), le deuxième album " Jealousy " sort en 2000. Pour des raisons personnelles, Olivier et André quittent la formation. Je rejoins donc le groupe et nous décidons de nous passer de bassiste, préférant passer notre temps à l'écriture de " Mind Game " qui sort en 2002. Cet album remporte un très vif succès auprès des médias et du public et nous sortons aujourd'hui notre quatrième opus : " Zone 51 "
Vous avez réussi à marier les samples, les guitares et les rythmiques sans ne léser personne et en réussissant à mettre le tout à un niveau optimal … C'était le but recherché ?
Fred : Je considère la partie synthétique de notre musique comme un instrument à part entière. Et non pas comme beaucoup de groupes pour lesquels c'est juste une partie ajoutée en fin d'écriture. Cela ne me pose pas trop de problèmes parce que j'utilise les découpages de bandes depuis le début des années 80. Seul les outils changent, mais tout cela reste la même chose. Ces sonorités font également partie de mes influences, elles se trouvent dans la musique synthétique des seventies : les Floyds, Kraftwerk, Tangerine Dream, Klaos Shools, Khan etc…
Quel est votre secret pour être un des rares groupes à avoir LE son qui tue ?
Fred : Tout se passe au départ et cela dès l'écriture d'une chanson, puisque je considère cela comme une chanson, qu 'elle soit métal ou pas. De bons arrangements et le travail est fait à 90 %. Si un titre est mal écrit même avec une excellente prod, cela ne sonnera pas. Par contre un bon morceau mal mixé sera toujours un bon morceau…
Greg a une voix capable de vous emmener sur des registres très différents … pensez-vous que ce soit un plus pour Fifty One's ?
Fred : nous avons besoin de véhiculer nos auditeurs dans des tableaux sonores très différents. Alors plus le registre des instrumentistes est large, plus la musique nous fait voyager.
Vous avez toujours eu la chance de travailler avec le label en puissance du moment … D'abord Brennus, ensuite Naive et maintenant ?…
Fred : Wagram… Le résultat dans un an avec les premières ventes…
Vous avez souhaité conserver les partie de batterie de Damien sur l'album après son décès accidentel … Etait ce une manière d'exorciser sa perte, d'en faire votre deuil ?
Greg : Quand Damien nous a quittés, nous ne savions plus très bien ce que nous devions faire, nous avons cessé toute activité pendant plus de huit mois avant de prendre la décision de continuer. Je ne pense pas que nous cherchions à faire notre deuil de ce tragique événement, sa perte nous a profondément affectés et c'est avant tout un ami que nous n'oublierons jamais. Nous nous sommes simplement dit qu'il était nécessaire de mener à bien les projets que nous avions en commun et de ne pas laisser son travail au fond d'un tiroir.
Le groupe existe depuis 1997, c'est à dire environ sept ans … Avez vous senti une évolution au fil des années au niveau de votre musique et au niveau de la réaction du public ?
Greg : Nous pouvons simplement constater que l'intérêt du public est croissant depuis notre arrivée sur le marché. Déjà en terme de ventes qui n'ont fait qu'augmenter au fil des albums. Nous nous efforçons en priorité de présenter chaque fois quelque chose de nouveau, de nous répéter le moins possible. De plus, Fred fait évoluer constamment son matériel de studio et accroît ses connaissances sans cesse, ce qui permet de personnaliser notre son et de l'améliorer à chaque nouvelle production. Concernant la musique elle-même, nous sommes très ouverts et nous puisons dans toute sorte de style, nous n'avons pas d'œillères, ce qui nous permet ces multiples horizons lors de l'écriture de notre propre musique.
Qu'aimeriez vous essayer de nouveau pour faire avancer votre musique ?
Greg : Tout est permis chez Fifty One's, je ne peux pas te dire quels procédés en particulier nous aimerions utiliser en terme d'écriture mais nous sommes ouverts à tout !
Concrètement, quel est l'avenir de Fifty One's ?
Greg : Nous n'en avons aucune idée ! Comme je le dis souvent, nous fonctionnons à l'envie et nous ne nous projetons pas vraiment. Aucun plan de carrière n'est défini pour le groupe et nous nous contentons simplement de jouer notre musique le plus sincèrement possible. Nous pouvons aussi bien revenir avec un nouvel album l'an prochain … ou en 2010 ! A court terme, nous aimerions nous produire dans des salles conséquentes ou un maximum de personnes pourraient découvrir Fifty One's sur scène !
Quelque chose à ajouter pour le public ?
Greg : Vous pouvez déjà nous rejoindre sur notre site www.fifty-ones.com pour découvrir ou redécouvrir le groupe et " Zone 51 " notre nouvel album. Nous vous souhaitons à tous une bonne écoute et surveillez vos agendas pour nos concerts à venir. Fifty sur scène, c'est l'album puissance dix !!!
Merci !
Merci à vous pour votre support !
Propos recueillis par Fred Delforge - octobre 2004
Retrouvez la chronique de "Zone 51", le nouvel album de Fifty One's sur http://www.zicazic.com/zicazine/index.php?option=content&task=view&id=3042&Itemid=2
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