lundi, 27 septembre 2004
4 Beadochons dans le vent
(Deltamedia - Sony Music Media - 2004)
www.rollingbidochons.fr.st
www.rollingbidochons.com
 Les 4 Beadochons dans le vent, après le surprenant succès de leur précédant album, se sentirent pousser des ailes. A tel point qu'il n'éprouvèrent aucune crainte à revisiter le temple même du rock : les Beatles. Imaginez le culot ! Affronter les fans, les médias…pff même pas peur. Mais les soucis n'allaient pas se trouver là. En effet, comme pour leur parodie des Rolling Stones, les amateurs y trouvèrent leur compte. Hélas, Yoko Ono, Paul Mc Cartney et les fils Lennon n'eurent point le rire facile. C'est ainsi que nos Beadochons adorés eurent à affronter leur premier procès, pour de vrai, avec tous ces gens en longue robe noire. C'est face à ceux ci qu'ils réussirent leur plus gros coup médiatique. Et ce, sans passer au JT de PPD.
Pour rallier les gens à leur cause, ils s'enchaînèrent en pleine rue sur un immense lit devant fans, caméras et curieux. Une opération secondée par une distribution à diverses rédactions du " pain de la liberté " contenant une lime ; dès fois qu'ils aient été jetés en prison pour avoir osé s'exprimer (les bougres). Et c'est au nom du droit à la parodie que les juges se rallièrent à la cause des Beadochons. Et non pas parce qu'ils kiffaient grave le disque comme s'entêtent à le dire certaines personnes mal informées.
Revenons à notre galette. Bénéficiant cette fois ci d'un studio 32 pistes, nos 4 beadochons, qui étaient en fait 5 tout comme les 3 mousquetaires étaient 4, se sentirent perdus. En effet, que faire de toute cette technologie. Même pour Paul Maque Cramé, docteur en chimie (pour de vrai), c'était du Chinois. Alors imaginez les pauvres John Lénine, Ringo Tare, Yoko Kono et Georgio Harrissa qui eux n'ont pas dépassé l'école primaire…Heureusement, leur ingénieur son (et occasionnellement batteur) de toujours en connaissait large en la matière et put se taper tout le boulot pendant que ses comparses allaient claquer leur monnaie au PAC MAN. Pour l'anecdote, une fois l'enregistrement conclu, le producteur écoutât les bandes pour finalement demander au groupe s'il désirait les racheter. Conscient de la puissance rock n' rollesque de ces dernières, le groupe décidât d'aller jusqu'au bout avec cette galette qui allait définitivement faire d'eux " 4 Beadochons dans le vent ".
Insouciants de transformer d'intouchables références pour parler proxénétisme (A walibi j't'emmene / I wanna hold your hand), chat écrasé (Triste chat / Twist n' shout), petite bite (Les p'tites bites / Let it be) ou sodomie en douche (Sodo sous marine / Yellow submarine), les Beadochons nous ont rajouté des bonus en prime. Vous pourrez ainsi déguster la version démo des " P'tites bites " (un bijou), ainsi que trois autres mets délicieux. Allez les gars, faites l'humour, pas la guerre !
|
