Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

FRASIAK & LES PASSAGERS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 13 septembre 2004
 

Repartir à zéro …
(Crocodile Productions - 2004) 
Durée 64'04 - 14 Titres

http://www.frasiak.com  

Admirateur dans sa jeunesse de François Béranger, Léo Ferré et Bernard Lavilliers, Eric Frasiak est un jeune érudit qui a délaissé les bancs des écoles supérieures pour se consacrer à la passion d'une vie, la musique … Le début des années 80 aurait pu lui apporter ses heures de gloire mais malgré deux programmations au Printemps de Bourges et un passage par le Studio des Variétés, son premier single restera confidentiel et son premier album ne trouvera pas de maison de disques décidée à le publier … Après une dizaine d'années consacrées à d'autres passions, la musique reprend ses droits et Frasiak sort un premier maxi en 1997 avant d'entrer en studio début 2002 pour en arriver à cet album qui marque un nouveau départ.

Accompagné de Passagers pour le moins prestigieux, Frasiak livre une variété plutôt intelligente qui en impose par des textes subtilement construits autour de ses sentiments et par des musiques structurées tantôt sur fond de rock, tantôt sur de langoureuses ballades. Pour tout avouer, Frasiak rappelle un peu le Goldman des débuts, avant qu'il ne devienne une machine à pondre des tubes racoleurs. Souffrant parfois d'un peu de maladresse ou même de quelques approximations dans l'interprétation, les morceaux sont dans leur ensemble plutôt bien balancés et même si leur format déborde régulièrement des critères radiophoniques, on risque fort d'en retrouver quelques-uns sur les stations périphériques. Un petit coup de rythmes celtiques par ici, une pointe de rap par-là, un coup de saxophone, un riff un peu plus tendu … Frasiak bouleverse les plaisirs et offre un ouvrage où le mot variété n'a jamais aussi justement employé. Normal pour quelqu'un qui manie aussi bien la langue française …