Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

MONA LISA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 08 août 2004
 

Progfest 2000 (DVD)
(Musea - 2004) 
Durée 70' environ

http://www.musearecords.com

Il y a trente ans, Mona Lisa sortait son premier album, " L'escapade ", et s'inscrivait presque naturellement dans une filiation de l'incontournable Ange par une musique théâtrale, sculpturale et émotionnelle … L'aventure, emmenée par Dominique Le Guennec à la flûte et au chant, allait durer une décennie avant de sombrer des suites d'un succès incontestable ! Une quinzaine d'années plus tard, Le Guennec se décidait à faire renaître sa Joconde en engageant Guillaume de la Pilière à la guitare, Alain De Lille aux claviers, Martin Goethals à la basse et Benoît de Gency à la batterie … Les plus pointus reconnaîtront là le line-up intégral du groupe Versailles ! Dans la foulée, Mona Lisa sortait un album, " L'ombre et la lumière " et se voyait convié à la mouture de fin de siècle du légendaire Progfest américain …

Pour qui n'apprécie pas les mises en scène pompeuses et les scénarii suivis à la lettre, ce DVD risque d'être le plus gros calvaire de l'année … On prendra soin d'éviter de comparer Mona Lisa à Ange, même si c'est parfois tentant, puisqu'en dehors d'une musique progressive et soigneuse et d'un jeu de scène exacerbé, les deux formations n'ont pas structurellement et théoriquement grand chose à voir entre elles. Le Guennec fait son show mégalo et change de tenue à chaque titre, arborant tantôt une fraise, tantôt un masque de diablotin ou un autre de vieillard … Son groupe bariolé assure les transitions et fait causer les rythmiques mais s'efface régulièrement derrière l'image d'un mentor quasiment omniprésent. Si l'on en croit la réaction du public américain, le côté franchouillard du groupe et les dégustations de camembert ont marqué d'une empreinte indélébile ce Progfest de l'an 2000. En ce qui nous concerne, on se contentera de remarquer la bonne tenue de route des classiques, de " Captif de la nuit " à " Comme un songe " en passant par " Les sabots de Lena ", " Les noces de cendres " ou encore " Au pays des grimaces ". Un retour en forme pour ce qui reste d'une des plus grandes formations des années 70 ! Nostalgie, quand tu nous tiens …