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Ecrit par Stephane Burgatt |
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mardi, 15 juin 2004
(Wagram – Adam – 2004)
Durée 47’24 - 11 titres
adam.production@wanadoo.fr
 Fruit des amours interdits de Bob Marley et des Clash, ce disque est un ovni. Comprenez par là Œuvre Véloce Narcissiquement Irrévérencieuse. Un délire imputable à la branche agitée des Massilia sound system, groupe actuellement en repos artistique. Chaque titre développe une envie de faire autrement, de mettre en scène une chronique différemment pour la présenter sous son meilleur aspect. Ainsi, quand les textes de « Comme un fumigène » sont exprimés sur un beat techno rock, « Faut que je chante » exploite l’acoustique, « Quand je prend le micro » redonne ses lettres de noblesse au hip hop et « It’s ok » imagine un Deep Purple sous acides. De véritables tranches de vie croustillantes à souhait aboutissant à un ensemble dansant au possible. Exception faite de « Tête brûlée », titre frappant d’obscurantisme.
Et comme les Oaistar ont des amis, ils les invitent, histoire de rajouter encore du piment dans cette mixture qui est pourtant loin d’en manquer. Des featurings efficaces quand on savoure la prestation de Karim & Mouss de Zebda sur « Match de gala » ou celle de Toko Blaze et son ragga lancinant sur « Mets les watts cousin »
Bref, une véritable récréation musicale pour agités en manque de sensations fortes. Gari et Lux étaient déjà incontrôlables en sound system, leur mettre des guitares entre les mains ne va pas sans arranger les choses. D’ailleurs, selon le vieux dicton, « quand le Massilia sound system dort, les Oaistar dansent ».
Stef Burgatt |
