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ARISTIDE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 15 juin 2004
 

Des cimetières à Saturne

(Tadam ! Productions – 2004) 

Durée 34’09 – 9 Titres

 

http://www.aristide.info 

 

Enfant des conservatoires et des orchestres locaux, Aristide a joué de la clarinette et du saxo pendant une dizaine d’années dans sa ville ce qui lui donna l’amour du jeu en formation et en public … Baigné par Police, The Cure ou U2, il passe derrière les fûts et joue dans Libre Exil, son premier groupe de rock. Attiré par la composition, Aristide en arrive très vite à la guitare en forme les Poor Guys où il travaille également le chant. De fil en aiguille et de groupe en groupe, il en arrive à faire son propre album avec Sonao à la batterie, Peb à la basse, Thomas aux guitares, Samuel aux samples et lui-même au sax, à la guitare et au chant … Long is the road !

Entre chanson, pop et rock, « Des cimetières à Saturne » se révèle riche et varié. Aristide sait tenir un rythme et accrocher un chant à une mélodie. On aimera sa voix ou on la trouvera banale et agaçante mais personne ne pourra contester que son passé de joueur d’instruments à vent lui confère une capacité respiratoire qui lui permet de livrer quelques belles et longues déclamations. Avec une écriture bien structurée, il se positionne entre un Bénabar et les Têtes Raides, ce qui lui donne encore plus de charme. On aime ces belles parties où le tranchant des guitares se voit tempéré par de superbes arrangements de cordes et où le violon se fait larmoyant … De « Dehors » à « Je rêve », on traverse un altiplano parsemé de brillants pics tels que « Laissez Lucie faire », « La haine » ou « J’veux d’l’équilibre ». Aristide arrive dans les bacs avec un bon album, certes un peu court mais ô combien intelligemment charpenté ! Dès lors l’avenir semble tout droit tracé …


Fred Delforge – 10 juin 2004