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Ecrit par Stephane Burgatt |
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lundi, 07 juin 2004
Le Dome – Marseille
24 mai 2004
www.avisdekosocial.org/
www.gisti.org
www.actupparis.org
www.millebabords.org
www.greenpeace.org/
http://cecp.ouvaton.org
www.confederationpaysanne.fr/
www.amnesty.asso.fr/
A l’initiative des Têtes raides et du petit monde gravitant autour d’eux, « avis de KO social » est un concept manifestif itinérant. La soirée allie groupes (engagés au possible) et intervenants venant présenter leur cause respective entre deux représentations. Ainsi, se succèdent zicos locaux (Oaï star et les 45 « vis ma vie » niggaz) et phénomènes nationaux (Yann Tiersen) voire internationaux (Ska-p) ; tous mobilisés bénévolement. Le tout entrecoupé de militants de tous horizons : GISTI, AIDS, la confédération paysanne, ras l’front ou encore green peace pour ne citer qu’eux. Le but étant de sensibiliser un auditoire jeune et non informé ou très mal (pour ceux qui croient encore que le 13h de TF1 est un journal d’informations).
Vu le nombre de groupes et d’association se relayant sur scène, le temps imparti à chacun pour jouer ou revendiquer s’en est inéluctablement retrouvé limité. Impossible donc de se sensibiliser à toutes les causes. Fort heureusement, le relais est assuré par les stands à l’entrée de la salle où personne n’a lésiné sur les tracts, pétitions et autres brochures.
Pour attirer les foules, le stratège est de proposer une alléchante affiche pour une somme dérisoire de 10 euros. Mais c’est également le talon d’Achille de l’événement, certains ne se déplaçant qu’en vue des groupes annoncés (soyons honnêtes). Heureusement les intermittents du spectacle, triés sur le volet, en ont autant à dire. Ainsi, si l’appel à la solidarité d’un illustre inconnu t’a échappé, ce même message te touchera autrement quand Ska-p reprendra ce vieil adage des paysans mexicain : « le peuple uni ne sera jamais vaincu ». Un homme averti en valant deux, chaque individu ayant ouvert correctement ses oreilles ce soir là ne pourra plus crier à l’ignorance. Le savoir est une arme, fais en bon usage.
Stéphane Burgatt – mai 2004
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