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FIRE WARRIORS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 23 mai 2004
 

To be continued

(Autoproduction – 2004) 

Durée 15’56 – 4 Titres

 

http://www.firewarriors.com 

 



Venus des bords de la Méditerranée, les trois guerriers dont il est question se présentent dans leur plus simple appareil, sans chichi et sans pose, avec juste une contrebasse, une guitare et un saxophone ! Le genre s’en ressent et Fire Warriors ne se range pas instantanément dans un moule bien défini. On hésite un moment entre combo de Chicago en exil à Dublin et vice-versa mais aussi entre influences puisées chez Franck Zappa, Nick Cave, les Stones et autres grands noms du rock … Si l’on cherche encore un peu un batteur, on est très rapidement consolé de son absence quand une hypothétique beat box faite à la bouche se charge d’imprimer le tempo. On entre donc très vite dans le vif du sujet.
Fire Warriors s’efforce de nous présenter ses diversités pendant un gros quart d’heure en nous promenant dans son univers, une lointaine Amérique teintée de noir et de blanc mais aussi mâtinée des couleurs de Marseille, de son charme légendaire et de ses paradoxes. On se gardera de trop vite considérer que le théorème contrebasse plus saxo donne forcément jazz et on s’attardera plutôt sur le côté rock de l’histoire, sur les élucubrations guitaristiques de « Woman Lion », mais aussi sur la diversité des voix qui glissent de David Bowie à Mick Jagger à notre plus grande surprise. On accrochera au côté sombre, jazzy et New Yorkais de « River » tout autant qu’aux riffs californiens et aux variations cristallines de « The wind » marqué sur le tard d’un passage rap intelligemment envoyé. Fire Warriors nous présente pour finir son hymne éponyme un brin déjanté et nous abandonne avec une sensation de travail bien fait. Comme le nom du maxi le laisse entendre, on attend la suite !

Fred Delforge – 23 mai 2004