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JULIEN RIBOT & LE HITORIBOCCHI ORCHESTRA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 12 mai 2004
 

La métamorphose de Caspar Dix
(Ici d'ailleurs - 2004) 
Durée 60'53 - 14 Titres

http://www.julienribot.com
http://www.icidailleurs.com 

Vous vous souvenez certainement de cette étonnante version du " Revolution " des Beatles qui accompagnait la publicité d'un éminent opérateur de téléphonie mobile … Et bien elle était signée Julien Ribot ! Après quelques rencontres comme celle de Kahimi Karie, une star de la pop au pays du soleil levant ou encore Katerine et Les Innocents, Julien enregistre quelques maxis et un premier album, " Hôtel Bocchi ", sorti initialement au Japon par YTT. Pour ce deuxième ouvrage, Julien Ribot a fait appel au Hitoribocchi Orchestra qui n'est en fait que la réunion de Renaud Leprince, Antoine Gueillet et Pierre-Louis Basset. Avec un véritable producteur aux manettes, il semblait évident que le résultat serait à la hauteur du talent de ce jeune autodidacte. Vérification …  

Julien Ribot affiche un sacré paradoxe qui le pousse à faire une musique entre ce que l'on qualifie de chanson à textes accessibles mais ingénieux et sonorités nouvelles venues de nulle part … Tout un programme ! Avec des morceaux pop-jazzys et d'autres plus électroniques, Ribot n'a pas fini de surprendre et d'interpeller son entourage. Que l'on attende un titre soft et ils nous sert un rock, que l'on attende un rock et il plonge en plein romantisme … En véritable caméléon de la musique moderne, Julien se transforme aussi facilement en Bénabar qu'en Bowie, en Madonna ou en icône nipponne … On s'enivrera du clichesque " Fille n° 70 " tout droit venu du dancefloor mais aussi et surtout de " Créature de Bahia Blanca ", de " L'œuf de Saragosse " qui fait un peu penser à Björk, de " Avalée dans le palais " et ses sonorités electro-rock, des trompettes de " L'antidoute ", du groove des " Femmes lycanthropes " ou de la " Mort de Luna " et de son final tapageur. Equilibré, subtil, envoûtant … Les superlatifs pourraient s'enchaîner des heures durant quand il est question de " La métamorphose de Caspar Dix ". Et si on se contentait de dire qu'on aime !