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Ecrit par Chockers |
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samedi, 01 mai 2004
Popalancienne
(Autoproduction - 2003)
Durée 16'32 - 4 Titres
http://perso.wanadoo.fr/shahina/jeff_larino/index.htm
 Une guitare, une voix immédiatement identifiable, un brin d'imagination … Il n'en faut pas vraiment plus à Jeff Larino pour nous proposer un répertoire qui traîne ses guêtres entre chanson française et pop rock. Un grain de voix nasillard et une guitare mélancolique auxquels viennent se greffer Christophe à la batterie et Laurent à la basse, hypothétique section rythmique qui lui fait abandonner quelque peu ses velléités de carrière solo et qui le ramène bon an mal an vers une formule qui rappelle beaucoup ses expériences passées avec Crescendo ou Bélibaste …
Jeff Larino est un écorché vif, un de ces artistes volontairement nostalgiques qui accouchent de mélodies un peu tristes et de textes un peu noirs mais qui ont dans le cœur un rayon de soleil qui pousse le public à succomber à leur cause. On a tous en nous l'image de ces artistes de rue, guitare sèche à la main et textes de Brassens ou de Béart au bec. Ces musiciens auxquels on donne une petite pièce pour vivre parce qu'ils ont éclairé notre quotidien de quelques notes pas toujours justes mais toujours sincères et chaleureuses. Ne pas aimer Larino, c'est rosse … Non Jeff, t'es pas tout seul ! Quand il se présente, Jeff Larino évoque Brel et The Smiths … Un jugement plutôt juste pour un artiste qui ne bouleverse pas le paysage musical mais qui s'efforce de proposer une pop à l'ancienne faite de guitares accrocheuses et de mots précis où les maux transpirent tranquillement. Pas vraiment une thérapie, juste un bon moment de musique … Merci Jeff !
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