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LA RUDA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 16 avril 2004
 

24 images/seconde
(Wagram - 2004) 
Durée 41'07 - 13 Titres
 

http://www.larudasalska.net

Trois longues années auront été nécessaires pour avoir un nouvel album de La Ruda … Album du changement puisque le combo des rives de la Loire raccourcit son nom mais aussi parce qu'il change de label en quittant Yelen pour aller grossir les rangs de Wagram et surtout parce qu'il écrête son style en amorçant un virage plus résolument rock et par conséquent un peu moins salskatillant. L'usage du contretemps et des rythmes dits festifs s'estompe un peu au profit des guitares qui se mettent mieux en valeur. Si les changements opérés dans la forme sont indéniables, on saluera la constance d'un line up qui reste inchangé puisque l'on retrouve la même team, à savoir Pierrot (chant), Manu (batterie), Pee Why (basse), Fred (guitare), Ritchoune (guitare), Roro (trombone), Daddy (trompette) et Philly (saxophone).

Si La Ruda a choisi d'évoluer avec le temps, Pierrot et consorts ont quand même eu l'intelligence de ne pas déstabiliser leurs die-hard fans en leur concoctant quelques morceaux old-school tels que " L'époux des rancœurs " ou encore ce " Tonio " qui semble tout droit sorti des anciennes œuvres du groupe. Ouf ! Mais ce qui reste tout de même le plus impressionnant, c'est la capacité qu'ont les cuivres à s'adapter au virage metal de morceaux comme " Pensées malsaines ", " Le pieux et la potence " ou " L'eau qui dort " … Les plus attentifs découvriront quelques scratches sur " Paris en bouteille " pendant que les plus intéressés se délecteront des textes de " Naouël ", " Chanson pour Sam " ou bien évidemment de " 24 images/secondes ". Pour être franc, ce nouvel album a tout à gagner sur la longueur et s'il est moins immédiat que " L'art de la joie " ou encore " Le prix du silence ", force est de constater qu'il est au moins aussi bon que ses prédécesseurs … Ca se confirmera bien entendu sur scène, là où les nouveaux titres trouveront un équilibre parfait avec les anciens ! Bon sang ne ment jamais …