Ecrit par Stephane Burgatt |
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samedi, 07 février 2004 Marseille - L'espace Julien Samedi 7 février 2004
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_Sophie en scène c'est du tout mimi garanti. Transposition féminine moderne de ces chanteurs folk qui vous tiennent aisément la scène tout seul, la grande Sophie c'est une débauche d'énergie et de bonne volonté. Sans pour autant en tomber au point de l'homme orchestre, Sophie gère guitare harmonica et rythmique au pied (bel engin). Attention, je ne dis pas que Sophie est seule mais qu'elle a les capacités de le faire (je vous vois venir). D'ailleurs l'entente avec ses musiciens sur scène est chaleureuse et transparaît sur sa prestation. Le public, aux 2/3 féminins, se délecte de ses textes, et le tout forme une sorte de communion mignonne toute pleine sans débordements à signaler. Une véritable situation de crise pour nos amis vigiles qui n'ont personne à se mettre sous la dent pour une fois. Ce qui ne fait pas de mal à cette pauvre salle de l'Espace Julien, plus habituée à recevoir des garçons sauvages de mauvaise vie tels les Pleymo ou Paul Di Anno (voir agenda concert). _Il en résulte un set carré, bien ficelé et définitivement rodé. Peut être un peu trop peut on se dire quand on voit certains titres trop fidèles par rapports à leur version studio. On aurait par exemple souhaité un certain décollage sur des titres à potentiel tels " du courage ". Les fans eux n'en ont pas cure, c'est là le principal peut on se dire. Mais la petite harmonie installée se trouble tout de même quand Sophie est envahie par ce petit grain de folie caractéristique des rescapés des Beaux Arts de Marseille. Ce qui fait que quand elle slamme ou fait de la corde à sauter fluorescente, cela amuse énormément les amateurs de choses qui ne tournent pas rond dont nous faisons partie. Volontaire, elle revient sur scène en réponse aux rappels autant de fois que sa condition physique le lui permet, ce qui est plus que suffisant pour combler ceux et celles qui ont fait le déplacement pour elle. Forza Sophie.
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