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LES WAMPAS - ZOE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 16 février 2004
 


SALLE DES FÊTES – GISORS (27)
LE 13 FEVRIER 2004

 
http://www.wampas.com

« C’est beau la Normandie comme le dit ma Grand-Tante Marie » et c’est tant mieux parce que ce soir, c’est Gisors qui nous accueille dans le cadre d’un des Concerts Hors Les Murs de L’Abordage, Association Ebroïcienne réputée pour ses concerts dynamités mais aussi et surtout pour son festival annuel « Le Rock Dans Tous Ses Etats » … Superbe salle des fêtes qui accueille 400 personnes et qui se présente dans ses plus beaux atours pour recevoir les légendaires Wampas mais aussi les jeunes Nordistes de Zoé qui, juste après ouvert pour Parabellum aux Quatre Ecluses de Dunkerque, s’offrent une nouvelle référence à leur CV. Après un long moment dans les loges passé à discuter avec Didier Wampas autour d’une bière et d’une guitare acoustique, il est temps de rejoindre la salle en se faufilant entre les amplis puisque Zoé ne va pas tarder à prendre place sur scène …

Forts d’une expérience commune au sein de plusieurs groupes aux noms et aux fortunes diverses, Fred, Aldo, Eric et Jean-Luc vont s’efforcer de chauffer la salle au son de leur big rock sévèrement burné et lourd de chez lourd ! Ca démarre en douceur côté public mais à fond côté scène et petit à petit, au fil des « Bad Vibrations », « Miss 5 » et autres « Please Stay », l’alchimie va opérer, les fluides vont se mélanger et l’énergie va envahir la fosse, sur sa partie droite plus particulièrement mais également aussi un peu partout … Ne reste alors à Zoé qu’à enfoncer le clou, ce qu’ils vont faire avec leur énorme « Yeah ! Yeah ! Yeah ! » et leur non moins excellent « Wise Man » avant de clôturer leur prestation à grand renfort de guitares et au son du « Kick Out The Jam » des MC5 qui partira en couille pour s’achever par un opportuniste « Didier Wampas est le roi … » scandé avec ferveur par une foule motivée ! En quarante minutes, Zoé aura réussi à nous donner l’envie d’en voir un peu plus. Pari réussi …

Après un changement de scène mené rondement, c’est au tour des Wampas de venir nous rappeler qu’ils ont inventé le rock’n’roll … Avec une centaine de concerts dans les jambes, le groupe ne peut que se fendre de services gagnants et c’est avec trois aces victorieux que Didier, Phil, Jo, Jean-Mi et Niko vont entamer le set ! Dès lors, le match est plié et Les Wampas n’auront plus qu’à jouer en fond de cours devant un public sur les rotules, au sens figuré mais aussi au sens propre du terme au cours d’un poignant « Vie, mort et résurrection d’un papillon » interprété par un Didier en communion totale avec son public accroupi au beau milieu de la salle … Le reste ne sera que galéjade, bonne humeur et feeling et les habituels « Puta », « Rising », « Yeah Yeah », « Oï », « Petite fille » ou « Manu Chao » se verront égayés par les presque inattendus « Wha Wha Ouh », « Ma mère me rend folle », « Revanche » ou « Quelle joie le rock’n’roll » qui marquera la fin de la première heure de jeu. Dans leur immense mansuétude, Les Wampas avaient prévu de nous offrir quatre titres en rappel mais il leur faudra en mettre trois de plus pour presque parvenir à assommer une salle déchaînée qui en demande encore plus. De « Little Daewoo » à « C’est facile de s’moquer », il faudra en découdre pendant trente minutes avec « Les bottes rouges », « Toto », le larmoyant « Kiss », le génial « Fier de ne rien faire » des Olivenstein et la fusée « Chocorêve » avant d’achever le mythe Wampas dont le leader finira par aller pousser la chansonnette dans la rue au grand dam des habitants du quartier … Didier Wampas est le seul chanteur qui embrasse son public pour lui donner congé, c’est aussi le seul à se faire porter en triomphe par toutes les demoiselles qui l’accompagnent sur scène sur « Petite fille ». C’est un peu normal puisque qu’il donne au moins autant qu’il reçoit au cours de ses prestations en tout point inoubliables !

Un dernier passage dans les loges pour aider Didier à fermer sa malle à malices mais aussi pour saluer le groupe qui semble être satisfait de sa soirée et qui fait un rapide débriefing avec Nours, homme à tout faire et tour manager du groupe. Encore un dernier clin d’œil aux gens de L’Abordage mais aussi à nos amis des Studios de Limay qui avaient fait le déplacement et il est largement temps de reprendre la route pour se remettre à l’écriture … Ce soir, ce n’était peut-être pas le plus grand concert de la tournée « Never Trust A Guy … » mais une chose est certaine, personne n’est reparti avec l’impression d’avoir été floué ! Demain, ce sera la Saint Valentin … Et pourtant, « Ce soir c’est Noël » ! Etonnant non ?
 
Fred Delforge – février 2004