vendredi, 06 février 2004
Never trust a live !
(Atmosphériques - 2004)
Durée 67'03 + 10'50 - 23 + 3 Titres
Never trust a DVD ! (DVD)
(Atmosphériques - 2004)
Durée 120' environ
http://www.wampas.com
 _Après une année passée à faire reluire leur punk'n'roll circus, Les Wampas se devaient de nous offrir un album témoignant de la folie qui les a accompagnés sur une tournée particulièrement conséquente ! Sept ans que l'on attendait un successeur à " Toutafondlive ", le précédent volet live du mythe alternatif parisien … Fort de tout le buzz qui se passe autour du groupe, Didier Wampas, Jean-Mi Lejoux, Niko Schauer, Jo Dahan et Phil Almosnino montrent aux plus jeunes qu'il y avait déjà de la vie chez Les Wampas bien avant " Never trust a guy … " et le single " Manu Chao ". Cette vie s'appelait " J'ai avalé une mouche ", " Jalabert ", " Oï " ou encore " Les bottes rouges " et Les Wampas nous la crachent à la face sous la forme d'une doublette qui regroupe un live bourré raz la gueule et le DVD bien joufflu qui l'accompagne, le tout immortalisé à la mi-juin 2003 dans l'antre parisien qu'est La Cigale. Deux soirées en plein cœur de Pigalle, deux soirées chargées d'effluves entre sueur et haleines houblonnées, mais également chargées d'émotions fortes et de moments intenses entre un groupe passionnant et son public … passionné !
 _Entre les deux, mon cœur balance … Un DVD pour le salon ou un CD pour l'autoradio ? Les Wampas ont réussi à résoudre le problème puisque les deux ouvrages sont complémentaires et totalement indispensables à tout aficionado qui se respecte. A ma gauche, le CD et son petit frère bonus qui regorge de trois monstres sacrés, le traditionnel " Où sont les femmes " mais aussi " Tellement je t'aime " emprunté à Faudel et " Je pense à toi " d'Amadou et Mariam … A ma droite, le DVD avec ses neuf clips servis en bonus mais surtout avec le témoignage visuel de ce que Les Wampas étaient sur scène en 2003, c'est à dire un groupe bourré d'énergie positive et emmené par un chanteur dont la crête se liquéfie au fur et à mesure de l'avancement du concert tant l'homme n'hésite pas à donner de sa personne pour agrémenter le spectacle. Tout y passe, des éternelles virées dans la salle debout sur un flycase ou porté en triomphe par le public aux facéties gutturales de " Rising ", de la neige artificielle qui tombe sur " Ce soir c'est Noël " à l'escalade des balcons sur l'insupportable " Kiss ", de l'euphorie générale déclenchée par " Manu Chao " à l'envahissement de la scène par la gent féminine sur " Petite fille ", de l'instant de folie qui suit l'apparition d'Eric Tandy pour le " Fier de ne rien faire " des Olivenstein au trampoline qui propulse Didier dans les airs sur " Tataratatata " … Et puis il y a tout le reste bien entendu, les allusions à l'idole qu'est Charles Trenet, les chansons faussement débiles où l'amour et la passion sont enfouis sous un discours léger, les hommages discrets, le mauvais goût et la mégalomanie d'un chanteur au timbre insoutenable mais au charme caricatural … En 2003, Les Wampas étaient les rois et ils nous le rappellent au travers de ces deux objets exceptionnels au son épouvantable mais au pouvoir d'ensorcellement si impressionnant que le groupe s'est retrouvé nominé aux prochaines Victoires de la Musique ! On croise les doigts et en attendant la consécration, on s'en repasse une couche … Et un, et deux, et un, deux, trois, quatre !
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