Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

CALICO pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 07 février 2004
 

Les cafés impersonnels
(Autoproduction - 2003) 
Durée 40'01 - 12 Titres

http://calico.lesite.free.fr

_Après avoir erré un temps en trio et sous le nom de Khaméléan et offert de nombreux concerts un peu partout dans leur Bretagne originelle et jusqu'aux Vieilles Charrues, Calico s'est étoffé tant dans sa formation que dans son art de produire une musique dynamique et enthousiaste. Histoire bretonne croustillante, Calico compte en son sein Gildas Le Goff à la batterie, Hervé Le Goff aux claviers et aux chœurs, Jean-Marie Le Goff à la guitare et au chant et Nicolas Le Poul aux violons, violoncelles et guitares. Ajoutez quelques invités, Pascal Le Poul à la basse, Etienne Hamayon à la clarinette, Jacques Sibéril à la basse et à la contrebasse et enfin Vincent Crenn à la guitare électrique et le tour est joué, Calico se retrouve avec un excellent album découpé au cutter, avec finesse et précision !

Très actuel dans sa structure, " Les cafés impersonnels " s'inscrit dans la lignée des albums de groupes aux textes fignolés et aux musiques bien léchées. La cohabitation entre violon, clarinette et contrebasse donne un certain cachet au tittle track mais le reste de l'album est extrait de la même veine, celle qui avait déjà donné les Louise Attaque et autres Noir Désir. Un coup à droite, un autre à gauche, un dernier au centre et la balle est au fond des filets. Avec une adresse digne des plus grands, Calico nous sort le grand jeu et nous renverse à grand renfort d'effets et d'arrangements en tout genre, des plus subtils aux plus simplistes en passant par les plus surprenants ! On s'esclaffera de la débauche de distorsion de l'amusante " Esquisse " tout autant que l'on succombera aux " Sur lendemains " et à leur côté mi-bretonnant, mi-moderne ou encore à " Mary " et à son charme décalé. Plus proche du pop rock que du bagad, Calico ne renie pas ses racines et nous offre douze titres de haute valeur. Si les druides font leur travail de promotion avec autant de talent que Calico a fait son album, " Les cafés impersonnels " pourraient bien vite dépasser les orées de la Forêt de Brocéliande et s'ouvrir les portes d'un music business qui a bien besoin de ça pour redorer son blason …