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LES CAMELEONS pdf print E-mail
Ecrit par Stephane Burgatt  
mercredi, 04 février 2004
 C'est à l'approche de 22h que les lumières s'éteignent et que les membres entrent en scène un à un pour lancer le premier morceau. Mais la fiesta ne se lance pas instantanément. Il faut trois titres en guise de round d'observation pour que la communion prenne place. Et dès lors, c'est la liesse. Que ce soit en dansant, en pogotant ou en sautillant seul dans son coin, personne ne peut résister à l'appel festif des Nantais. Le public est d'ailleurs tellement en transe et conquis que Jean Jean, vocaliste incontrôlable de son état, s'est permit de garder sur lui le maillot du FC Nantes une grande partie du show ; petite anecdote que le groupe ne manque pas de retourner à la gueule d'un public aussi transpirant qu'excité. Cette épopée Nantaise ne survivra d'ailleurs pas à leur incontournable " Tout le monde à poil ".
Le groupe, d'un naturel " rigolo " se montre ce soir engagé en sortant de scène pour laisser une voix off exposer 50 ans d'acquis sociaux partis à la poubelle et une vente au rabais de la culture en France. Soit quelques points qui risquent de peser lourd dans quelques mois.

_Le public, massivement présent, en veut tellement qu'après deux rappels le groupe est obligé de déclarer forfait et donc d'ignorer les cris de rappels qui tarderont à s'estomper. Les CRS n'auront pas à dégager la salle mais une petite pointe de déception est perceptible. Sans des titres comme " chiquito ", " chaleur " ou encore " la galina negra ", le public se sent orphelin mais repart tout de même avec la satisfaction d'avoir passé une soirée ensoleillée et la certitude de prendre une bonne douche en rentrant.
Quoi qu'il en soit, la présence d'un second groupe aurait quand même été souhaitable. L'appel est lancé mais une seule phrase reste dans nos têtes : viva la fiesta !