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DR FEELGOOD pdf print E-mail
Ecrit par Stephane Burgatt  
lundi, 15 décembre 2003
 

 

Interview exclusive
POUR

Le Portail Music Independant .

Stef : alors tu te sens comment pour ce soir ?
Robert : bien, très bien ! On va s'échauffer un peu, prendre quelques verres et balancer un peu de rock n' roll. C'est la grande forme.

Stef : pour les plus jeunes, tu peux nous présenter Dr Feelgood ?
Robert : le groupe existe depuis le milieu des années soixante-dix et joue un blues puissant, ce que l'on a appelé le pub rock. Le groupe a beaucoup évolué au cours des années avec des membres qui sont partis, revenus…etc Un des fondateurs, Lee Brilleaux est mort il y a bientôt 10 ans. Après ça le groupe a pris un peu ses distances puis est reparti. Il leur fallait un chanteur, j'ai pointé mon nez dans la bonne direction au bon moment et j'ai eu la place.

Stef : pourquoi le titre de cette tournée, " speeding thru Europe " ?
Robert : c'est en référence à l'album live que nous avons sorti il y a un an. Nous l'avons enregistré en Europe donc et ce fut un bon souvenir. Nous avons fait beaucoup de dates et ce en seulement deux mois : novembre et décembre 2002. Nous sommes donc ici pour faire la promotion de cette superbe brochette live !

Stef : considères tu le groupe come une légende ?
Robert : d'une certaine manière oui. A son arrivée, il a pas mal remué l'Angleterre. Il a été au départ d'un nouveau genre, le pub rock. Et même maintenant, trente ans plus tard, on continue à faire énormément de concerts, près de cent cinquante par an, et ce que ce soit en Afrique, au Japon, en Europe...Nous sommes encore très demandés. Malgré toutes ces années, la flamme est toujours intacte !

Stef : est-ce que tu trouves que le blues a encore sa place parmi les styles actuels de rock ?
Robert : il n'a actuellement pas la place qu'il devrait avoir c'est sur. C'est vrai que c'est un genre qui a tendance à décliner ces derniers temps. Mais c'est un peu comme tout, dans quelques années, de nouvelles génération vont le découvrir à nouveau et referont naître le genre. On a d'ailleurs quelques bons espoirs si tu regardes des groupes comme les White Stripes qui apportent quelque chose de vraiment nouveau et intéressant. J'ai encore bon espoir pour le blues.

Stef : combien de temps te vois tu continuer au sein du groupe ?
Robert : qui sait…je ne sais pas, je ne me projette pas trop dans l'avenir. Pour l'instant les choses se passent très bien, les gens continuent à venir nous voir, les ventes d'album sont raisonnables et nous avons toujours la foi. Pourquoi s'arrêter en si bon chemin ? Je trouve qu'on est pas les plus à plaindre, loin de là !
Et puis nous avons l'occasion de jouer de partout : pubs, boites, salles des fêtes, festivals…et ce devant toute sorte d'audience, autant devant 150 personnes que des milliers. Nous jouons partout et n'importe où. Et ça c'est grandiose !

Stef : parle nous du " Dr Feelgood pub ".
Robert : ce n'est plus d'actualité. C'était Chris, notre manager, qui s'en occupait mais plus maintenant. Il y a un hôtel à la place maintenant. Mais chaque année, nous allons y faire un concert à la mémoire de Lee Brilleaux.

Stef : Merci.
Robert : De rien, en plus c'est l'heure de passer à table.

Propos recueillis par Stef BURGATT pour Zicazic.com - Decembre 2003