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AGRESSOR pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 01 décembre 2003
 

The Merciless Onslaught
(Deadsun Records - 2003)
Durée 46'24 - 11 Titres

http://www.deadsunrecords.com

_Voici réunies pour la première fois les trois premières démos d'Agressor avec en bonus track une démo inédite d'un titre de 1996 composé par Joël Guigou, bassiste du groupe depuis 1991.  Pour qui ne connaît pas Agressor, il est judicieux de rappeler que le combo a été élevé au rang de mythe de la scène extrême française au même titre que Loudblast, avec qui ils partagèrent un split Lp en 1988. Après dix ans de bons et loyaux services pendant lesquels Alex Colin-Tocquaine (guitares et voix) joua tour à tour aux côtés de Momo (basse), Laurent Luret (basse), Destroy (batterie) ou Thierry Pinck (batterie), Agressor décida de ranger les cuirs et les guitares faute de musiciens capables de suivre le rythme … En 2000, Agressor revenait avec la bombe " Medieval Rites " et reprenait sa place. En attendant la suite, on nous réchauffe leurs premières cassettes …

_Tout comme les premières démos de Metallica que les die hard fans s'arrachent, le son des premiers essais d'Agressor semble tout droit sorti du garage de la résidence familiale. On cherche des qualificatifs. Brouillon, poussif, avec les moyens du bord, underground, roots … Mais en fait, pour qui a eu la chance de poser une oreille sur les rondelles du groupe, ou mieux de les voir sur une scène, c'est le moyen efficace de se faire une idée du chemin qu'il aura fallu parcourir pour en arriver là. Agressor n'est jamais sorti du carcan trash/death qui lui sied si bien mais a réussi à adjoindre des mélodies et des breaks à une musique dont les sources sont extrêmes et brutales. Présentées de la plus récente à la plus ancienne, " Orbital Distortion " (1989), " Satan Sodomy " (1987) et " The Mercyless Onslaught " (1986) nous replongent au bon vieux temps de l'analogique, à l'époque où un groupe devait se défoncer pour produire quelques titres sur une bande minable et photocopier des jaquettes pour leur donner un quelconque intérêt. On est loin de l'ère de la MAO et franchement, il n'y a que les nostalgiques et les fans ultimes d'Agressor qui trouveront un quelconque intérêt à cet ouvrage. Pour eux, ce sera le Saint Graal, l'objet tant attendu qui viendra relayer les reliques de l'époque prêtes à rendre l'âme. L'occasion aussi de ressortir la vieille veste en Jean avec les patchs cousus dessus …