Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

INFLATE pdf print E-mail
Ecrit par Stephane Burgatt  
mardi, 01 avril 2003
 

Don't count on chance
(Autoproduction - 2003)
Durée 16'01 - 06 Titres
<

/p>

http://www.inflate.fr.st ( site en reconstruction, retour mai 2003)

_Inflate est un pur produit de la nouvelle génération punk rock made in France (qui plus est). Ils n'ont rien à envier aux sum 41 & co dont ils se distinguent par une pincée de hardcore qui rend l'ensemble plus musclé.

_Voici un sympathique et jeune quatuor provençal qui surfe sur la vague du punk rock mélodique ; style à son apogée à l'heure actuelle avec des formations telles que good Charlotte ou something corporate. A la différence qu'ils y mettent plus de nerf, plus de vie. Ils y gagnent en efficacité et en authenticité. Ca leur permet de se différencier du lot de toutes les sorties du genre actuelles. On pourrait définir leur son en trois mot : frais, dur et dingue.

_Malgré leur jeune age, (ils n'ont pas tous terminé leurs études) ils font preuve d'un réalisme et d'une ambition à toute épreuve. Leur récente prestation en première partie des Burning heads à Marseille en est le parfait exemple.
Ce maxi, " don't count on chance ", est un petit concentré d'énergie. Ils utilisent de nombreux changements de rythme qui vous prennent à revers .Les sonorités de guitares elles aussi sont variées, ils ne restent pas que sur la sonorité atypique du punk : ils savent la jouer plus dur mais plus " frais " par moments. Le batteur, contrairement à pas mal de ses confrères jouant ce style musical, enrichit son style avec l'utilisation judicieuse de ses toms. Ce qui plutôt rare dans le genre : sorti du charleston et de la caisse claire, la plupart n'osent pas aventurer leurs mains plus loin. En plus avec la sonorité artisanale, on a l'impression d'avoir ces quatre sauvages dans le salon en live ; que du bonheur pour ton voisin qui ferait bien la sieste.

_Tout ceci donne un ensemble sympathique, bien équilibré mais hélas trop court. A quand l'album complet les gars ?
Bref, " Don't count on chance " est le genre d'album à écouter…FORT !

Stef BURGATT 13 Avril 2003

INTERVIEW EXCLUSIVE
INFLATE

Rencontre ave Yoann, batteur inspiré du groupe sur la piste du poste à Galene de Marseille.

Inflates, le groupe, racontes nous.
On vient de La Fare les Oliviers, un petit village de Provence à 30 Km de Marseille. Ca fait maintenant deux ans et demi qu'on est formés. On a 14 compos à notre actif et on vient de sortir un maxi.

Autoprod ?
Ouais, mais on est aidés par la maison des jeunes de La Fare. Il ne sera dispo que en concert, on a signé un contrat ; donc il est interdit dans les bacs. Il représente essentiellement un outil de promo pour l'instant : on distribue aux zines etc…
Le premier pressage est de 500 exemplaires.

Vous espérez les écouler en combien de temps ?
Le plus vite possible ! C'est la galère, on a déboursé 1500 balles chacun. Et comme les autres n'ont pas encore fini leurs études et que moi je suis au chômage, ce serait pas mal.

Des projets ?
Là on a un concert de prévu avec Seven Hate à La Fare le 26 avril et puis on recherche des dates pour la session estivale. Noter but premier est de jouer, jouer, jouer !

Pour un groupe aussi modeste, vous avez fait comment pour vous payer la première partie des Burning Heads ?
Ben en fait c'est moi qui m'en suis occupé. J'ai baratiné pendant un mois les mecs. Mais au départ ils avaient quand même pensé à un groupe de Nice, dont je tairai le nom, pour jouer. Mais comme nous on ne demandait pas de cachet, les mecs ça les a de suite plus intéressés ! Et puis tu sais, le cachet on s'en fout un peu. On veut surtout jouer, se montrer. On s'en branle du pognon !

Vous allez nous faire des jaloux là !
On va faire des jaloux peut être, mais tu sais on est un petit groupe qui vient d'un village de Provence où personne ne nous appelle pour venir jouer alors que nous, quand on organise un festival, on fait monter plein de groupes de Marseille ! Et à l'inverse, quand on veut descendre sur Marseille, c'est à nous de téléphoner ! Nous on est en guerre contre personne mais tout ce qu'on aimerai, c'est que les gens de la scène Punk rock hardcore du sud soient plus tolérants et se mettent à partager comme nous on le fait.

Tu as un sacret contact ave le public et tu prends énormément la parole entre deux chansons. On a plutôt l'habitude de voir les batteurs en retrait et là…
C'est vrai que tu as plutôt l'habitude de voir le chanteur ou le guitariste dans ce genre d'exercice mais je suis très à l'aise donc pourquoi s'en priver ? J'assure également le chant sur un de nos titres.

Tu vous vois où dans 10 ans ?
Si possible toujours avec mes potes et en mesure de vivre de ma musique.

Merci et à bientôt …

Propos recueillis par Stef BURGATT pour Zicazic.com - Avril 2003