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SUPERSTATIC REVOLUTION pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 01 mai 2003
 

We kneel in the pews by the confession box
(Skalopards Anonymes - Basement Apes Industries - Mosaic Music - 2003)
Durée 20'58 - 5 Titres
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http://www.basementapesind.com
http://www.skalopards.com

_Du statut de simple side project, Superstatic Revolution est passé à celui de projet durable au fil des années. Formé en 1999, ce groupe étrange attire peu à peu les labels, au point que le trio a sorti un split avec Submerge et qu'on le retrouve désormais chez nos amis Skalopards pour ce maxi présenté sous la forme d'un digisleeve assez classieux. Etonnante signature si l'on tient compte du fait que Fred (guitare et chant), Max (guitare) et Jean-Michel (batterie) font une musique très éloignée de ce que nous proposent habituellement les Skalo. Plus orienté metal, mais dans le sens extrême du terme, Superstatic Revolution agrémente ses compositions d'une bonne dose d'emo et de gros sons délirants … Bizarre !

_Vous avez dit bizarre ? " We kneel in the pews by the confession box " laisse dans la bouche un arrière goût étrange … Non pas que la sauce soit mauvaise ou trop épicée, juste qu'il faut un certain temps avant que les papilles ne s'y accommodent. Sur fond de guitares plus égocentriques qu'excentriques, Fred balance du râle plus rugueux qu'original. Superstatic Revolution semble n'ambitionner rien de plus que de faire du bruit et force est de constater que le trio y parvient sans aucun mal. Pourtant, en s'y penchant un peu plus attentivement, on décèle une once d'harmonie constructive, à l'image de ce surprenant " Mary versus Jesus Christ " ou du plus profond " For the limbs grow numb and any movement wakes ". Plus proche du chaos total que de la pureté cristalline, " We kneel in the pews by the confession box " va en déranger plus d'un tant l'album est déconcertant. Superstatic Revolution est en somme une thérapie insolite, un électrochoc en forme de vol musical au-dessus d'un nid de Skalopards … Reste à savoir si l'on en ressortira guéri. Le CD sera dans les bacs à partir du 14 mars prochain et à compter de cette date, c'est vous qui devrez tenter d'en trouver les vertus essentielles …

Fred DELFORGE - 04 mars 2003

SUPERSTATIC REVOLUTION / SUBMERGE
101010101 (Split CD)

(Skalopards Anonymes - Basement Apes Industries - Mosaic Music - 2003)
Durée 11'58 - 4 Titres

http://www.basementapesind.com
http://www.skalopards.com

_On vous parlait, il y a quelques temps, du projet Superstatic Revolution en insistant sur le fait que groupe misait tout sur son énergie et distillait un capharnaüm aussi subtil que dérangeant … Le revoici aux côtés de Submerge, autre exemple du genre bruyant, pour un split 4 titres pas piqué des hannetons. Au programme, moins de 12 minutes de musique, mais quelle intensité ! Petite précision avant de pénétrer dans la caverne du diable, après avoir tourné un peu partout dans l'hémisphère Nord ces dernières années, les deux groupes vont écumer les scènes de France et d'Italie dans les mois à venir … Ames sensibles prenez garde, la bête est de sortie et elle a faim !

_Si la violence sonore et la débauche de riffs qui se déversent des enregistrements de Superstatic Revolution ne parviennent plus à nous surprendre après avoir subi l'expérience " We kneel in the pews by the confession box " , force est de constater que les deux morceaux proposés, " The satisfaction of seeing us breakdown " et " Originally recorded in 1997 ", partent globalement dans la même direction et abusent de l'art qu'ont Fred et consorts de mêler tripatouillages sonores et expérimentations techniques. C'est toutefois du côté de Submerge que viendra la surprise, non parce que ses titres sont meilleurs ou pires, mais parce qu'en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, le quatuor regroupe ses influences punk et heavy pour les presser, en extraire un concentré et vous balancer la purée, le tout durant moins de 2 minutes pour " Death never sleeps " et à peine une de plus pour " Light motive ". Le chaos est total tant le résultat est surprenant ! A réserver tout de même à un public assez averti.

Fred DELFORGE - 06 Mai 2003