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LEONARDO pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 01 mars 2003
 

The Absolute Man
(Magna Carta - Musea - 2002)
Durée 65'41 - 18 Titres
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http://www.musearecords.com
http://www.magnacarta.net

_Il est possible de mélanger culture et rock, Leonardo nous en donne une fois de plus la preuve ! Ayant déjà inspiré pléthore d'artistes, De Vinci s'attaque désormais à une des légendes du rock progressif, Trent Gardner. Le projet du claviériste est ambitieux, ce dernier ayant réussi à réunir le gratin du genre pour l'accompagner tout au long de son opéra rock. Un véritable casting où les rôles ont été clairement définis, James LaBrie décrochant le pompon et prenant la place du héros de l'histoire. C'est Davey Pattison qui jouera Serfiero, le père de Leonardo, tandis que Michelle Young sera Caterina, sa mère, et que Lisa Bouchelle sera Mona Lisa. Les autres rôles reviennent à Mike Baker pour Melzi, Bret Douglas pour François 1er, Chris Shyrack pour Sforza, Josh Pincus pour Lorenzo De Médicis, Steve Walsh pour Calco, Robert Berry pour Salaï et enfin à Trent Gardner qui campera Andrea del Verrocchio, le Maître formateur du prodige. Rayon musique, les guitares sont tenues par Wayne Gardner et Patrick Reyes, la basse par Steve Reyes et la batterie par Jeremy Colson. On signale également quelques apparitions de Joe Franco aux percussions et de Luis Maldonado à la guitare et à la basse. Trent Gardner est aux claviers, il fallait bien s'en douter, mais aussi, plus surprenant, au trombone. Mais il serait peut-être temps d'entrer dans le vif du sujet …

_Pour qui ne s'intéresse pas à l'histoire de Léonard De Vinci, " The Absolute Man " peut passer pour un sympathique album de rock progressif sur lequel cohabitent quelques-uns uns des plus grands noms de la musique contemporaine. Avec quelques notions d'histoire et un niveau moyen en Anglais, l'amateur se trouvera plongé au cœur de la vie passionnante d'un des plus grands, si ce n'est le plus grand, des génies de la renaissance. Il y découvrira, au son du heavy prog de Trent Gardner et consorts, la légende de Mona Lisa, l'apprentissage du jeune Leonardo, ses premières commandes, ses inventions, mais aussi les ambitieux desseins de François 1er qui comptait bien sur De Vinci pour parachever ses désirs de grandeur … Comment ne pas succomber à ces entrelacs vocaux quand ''Leonardo'' LaBrie donne la réplique à ''Mona'' Lisa Bouchelle sur " This Time, This Way " ? Comment ne pas craquer pour ces envolées musicales, pour ces avalanches de notes qui recouvrent l'auditeur sur leur passage ? LaBrie excelle dans " Shaping The Invisible ", son intense soliloque, mais ses comparses ne sont pas en reste et quand " Heart Of France " réunit Bret Douglas, Mike Baker et Robert Berry au chevet d'un Leonardo agonisant, on atteint des sommets d'émotions fortes … Pour parachever son œuvre, Trent Gardner réunira tous les intervenants pour un ultime et vibrant hommage à l'homme sur " End Of A World ". L'ouvrage a le mérite d'être passionnant, tout comme a pu l'être la vie du personnage. Ils sont nombreux les étudiants en histoire de l'art qui gagneraient à étudier quelque peu cet album tout aussi inspiré que documenté … Bravo !

Fred DELFORGE - 02 mars 2003