mercredi, 01 janvier 2003
Abinaya
(Autoproduction - 1999)
Durée 40'43 - 11 Titres < /p>
http://abinaya.free.fr
_Abinaya
s'est formé en 1995 sous la forme d'un trio d'amoureux
de rock teinté seventies, entre blues, country et latino-jazz,
rejoints par la suite par trois autres membres
C'est ainsi
que l'on pourrait résumer synthétiquement la genèse
du groupe ! La ligne de conduite est établie dès
le début, Abinaya, que l'on peut traduire par '' communiquer
avec '', a choisi d'adopter le chant en Français et de
rechercher le son vintage des références que sont
Lynyrd Skynyrd, ZZ Top, Zakk Wylde ou Noir Désir
Petit remaniement depuis l'enregistrement de l'album puisque Patrick
Rouxel, le batteur de l'époque a été remplacé
par Antoine Guillocher qui était aux percus sur ce même
opus. Restent Igor Achard, guitare et chant, Cyril Gosselin à
la basse et Stéphane Pedon à l'harmonica rejoints
depuis par Nicolas Héraud aux percussions et à l'accordéon
et par Erwan Décadi à la logistique et au son
Après une multitude de concerts, notamment en Ile de France
et dans le Vercors, Abinaya passe à la vitesse supérieure
et, outre une tournée 2003 qui s'annonce déjà
bien chargée, le groupe projette à court et à
moyen terme un nouvel album studio et un live. Ambitieux !
_Si vous cherchez un nouveau type
de son, passez dès à présent votre chemin
car ce n'est pas à vous qu'Abinaya s'adresse ! Seuls les
amateurs de sonorités roots, celles qui sortaient des magnétos
Studer utilisés jadis par les Stones ou par la Mano, y
trouveront leur bonheur. Pour ceux-là, la musique d'Abinaya
est une réelle satisfaction, tant pour son jeu pointu que
pour ses compositions tour à tour enjôleuses ou vigoureuses.
Des textes poétiques, construits mais humains, qui s'attachent
tant au vécu qu'à l'imaginaire
Des mélodies
enivrantes, " Abinaya ", " Le faon " et son
break final, le jeu d'harmonica de " Père d'un soir
", " Sine qua n'homme " ou " Chemin d'errance
", " Double jeu " et ses petites notes haut placées,
du riff tranchant aussi avec " L'Homme libre ", "
Au bord du vide ", un clin d'il à " Supervielle
" et puis s'en vont
" Et tu restes
"
tant la mixture est bonne ! Abinaya n'a rien inventé, ou
alors très peu, mais pour ce qui est de jouer du rock,
ils s'y connaissent les six lascars
Un groupe à
suivre !
Fred
DELFORGE - 11 Janvier 2003
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